DANS LE RÉTRO En 1970, c’était les rues de Nîmes

Chaque samedi de l’été, à 11h30, Objectif Gard vous propose une plongée photographique 50 ans en arrière grâce aux précieuses archives d’Hervé Collignon (1927-1998). Ce photographe travaillait alors pour le compte du journal Le Méridional. Pour ce second épisode, voici les rues de Nîmes comme vous ne les avez peut-être jamais vues.
En cette année 1970, l'avenue Jean-Jaurès nous apparaît sous un aspect qui nous est familier. Le rond point de l'Europe portait, à cette époque les drapeau de la communauté européenne. ils sont désormais délocalisés plus au sud, au square du Colisée. On y devine aussi la station service, qui existe toujours.
Bien sûr le monument aux morts dédié aux martyrs de la Résistance et situé sur l'avenue Jean-Jaurès n'a pas changé. En revanche ses abords ne sont plus les mêmes. Aujourd'hui les petites maisons ont laissé place à des résidences et des grands bâtiments.
Ce n'est pas une sinécure que de se déplacer en voiture à cette époque et encore moins à l'intersection du boulevard Talabot et de la route d'Avignon. Jusqu'en 1970, cet endroit était surnommé « le carrefour des autos perdues ». Des travaux sont entamés avec la mise en place de feux tricolores, de haricots directionnels et de passages piétions. On constate finalement que ce quartier a relativement peu changé en 50 ans.
Il y a un demi-siècle la place d'Assas était aussi en pleine gestation. Alors qu'elle est ouverte à la circulation des deux cotés, un homme semble constater stoïquement l'avancée ou le retard des travaux. Aujourd'hui la place ne ressemble plus du tout à cette photo vieille de 50 ans.
Les photos ont le charme du temps passé. Les plus anciens y retrouvent leurs souvenirs et les plus jeunes découvrent ce qu’ils n’ont pas connu. Ces clichés montrant les rues de Nîmes en 1970 apportent un éclairage sur les changements urbains de la ville, pour le meilleur et pour le pire.
Norman Jardin