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Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 22.09.2020 - stephanie-marin - 2 min  - vu 591 fois

SÉCURITÉ La rencontre entre le maire de Nîmes et le ministre de l'Intérieur est prévue ce mercredi

Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes. (Photo : Coralie Mollaret)

Le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, rencontrera le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, à Paris ce mercredi 23 septembre, à l'occasion d'une réunion spécifique sur la thématique de la sécurité à Nîmes. 

Dans le cadre de la préparation de ce rendez-vous, Jean-Paul Fournier a travaillé avec tous les présidents de groupes politiques de l'assemblée municipale afin d'élaborer une plateforme commune de demandes et propositions à présenter au ministre. Les acteurs associatifs et les représentants des différentes actions relatives à l’insécurité qui ont eu lieu ces dernières semaines ont été associés à cette démarche.

Attentive à la pétition « change.org » et à la « Boîte à idées et doléances » initiée par « Rassemblement citoyen contre les violences à Nîmes et en soutien à Mya », à la manifestation organisée par « Les Rues de Nîmes », à la campagne de communication « Ensemble luttons contre le connardvirus » initiée par les blogueuses « Les Nîmoises », la Ville a recueilli de multiples témoignages et revendications. Jean-Paul Fournier et la députée Françoise Dumas ont également travaillé ensemble pour conjuguer leurs remontées d’information du terrain afin d’obtenir du ministre de réelles avancées pour les Nîmois.

Cinq propositions seront soumises au ministre de l'Intérieur

Cinq points ont émergé de tous ces échanges dont la réalisation d'un audit sur la sécurité à Nîmes. Pour une meilleure affectation des moyens adaptés à la situation nîmoise, Jean-Paul Fournier propose la réalisation d’un audit, piloté par le ministère et par délégation par la préfecture du Gard qui pourrait rassembler autour de la table tous les acteurs de la sécurité : soit aux côtés de la Ville, d’autres institutions ainsi que des acteurs associatifs.

Des moyens supplémentaires pour la police nationale sont également demandés ainsi que le passage de Nîmes en ville de « type A » et aussi des aides supplémentaires pour la lutte contre les violences faites aux femmes (subventions pour les associations, augmentation de la capacité d’hébergement d’urgence pour les victimes de violences, souhait de devenir ville pilote du plan « Angela »). S'ajoutent l'accès aux fichiers des auteurs d’infractions par la police municipale et aux statistiques détaillées des faits sur le territoire, l'extension de ses compétences et la réévaluation des peines d’amende aux arrêtés municipaux, ainsi qu'une meilleure complémentarité sécurité/justice.

Stéphanie Marin

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