Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 13.12.2020 - stephanie-marin - 2 min  - vu 243 fois

GARD Les professionnels de l'hôtellerie-restauration manifesteront à Paris ce lundi

Lors de la manifestation des professionnels du secteur de l'hôtellerie-restauration et du tourisme à Marseille le 26 novembre dernier. (Photo DR: ObjectifGard)

L’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (UMIH) et le Groupement National des Indépendants (GNI) appellent à un rassemblement national ce lundi 14 décembre, sur l'esplanade des Invalides à Paris.

Un seul mot d'ordre : "Laissez-nous travailler". "Ce qui ne veut pas dire que nous ne tenons pas compte de la crise sanitaire. Ce que nous voulons, c'est de la visibilité, réagit Denis Allegrini, président de l'UMIH du Gard. Il y a une énorme différence entre les effets d'annonce et la réalité de nos activités. Ce que nous voulons, c'est qu'on nous donne les moyens de nous projeter, qu'on nous accompagne conformément aux promesses, qu'on nous aide à pérenniser nos entreprises et à conserver le patrimoine culturel gastronomique du pays."

Un peu plus de deux semaines après avoir manifesté dans les rues de la capitale du Sud et n'ayant toujours pas obtenu de réponses à leurs revendications, les hôteliers, restaurateurs, patrons de café etc - entre cinquante et cent Gardois - se retrouveront à Paris pour participer à un rassemblement d'ampleur nationale. Le rendez-vous est donné par les organisations professionnelles l'UMIH et le GNI, ce lundi 14 décembre à partir de 13 heures, sur l'esplanade des Invalides. "Depuis neuf mois, toute la profession est en passe d’être sacrifiée sur l’autel de la crise sanitaire, sans aucune certitude sur une réouverture le 20 janvier prochain. Il est absolument essentiel que le Gouvernement s’engage à des modalités de réouverture en concertation avec nos organisations", précisent l'UMIH et le GNI revenant également sur la situation des discothèques qui "à ce stade, n'ont aucune perspective de réouverture et sont à l’arrêt total depuis le 14 mars."

Parmi les principales revendications portées par les deux organisations professionnelles : le prolongement du chômage partiel pour pérenniser les emplois, l'exonération en partie du remboursement du Prêt garanti par l'État, le décalage de tous les prêts à 2022.

Stéphanie Marin

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