Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 17.12.2020 - corentin-corger - 3 min  - vu 2820 fois

NÎMES Halle aux sports et nouveau stade : un projet retardé au moins d'un an

Le stade des Costières ne sera finalement pas détruit avant 2023 (photo Corentin Corger / Objectif Gard)

Initialement prévue à la rentrée 2022, la nouvelle Halle aux sports qui doit voir le jour sur l'îlot sept du Mas de Vignolles est repoussée à septembre 2023, notamment à cause de la crise sanitaire. Cela contraint la ville de Nîmes d'héberger encore un an au stade des Costières toutes les associations qui y résident. En juin dernier, Rani Assaf qui évoquait une destruction du stade à l'été 2022 et donc aussi contraint de reporter d'un an cette échéance. 

Ce samedi matin, un conseil municipal est prévu à Nîmes. Parmi les délibérations présentes à l'ordre du jour, une concerne "l'engagement de la procédure de déclaration d'intérêt général et organisation d'une concertation conjointe avec la SAS Nemau porteuse du projet", pour le nouveau stade, le quartier qui va être construit autour, le stade provisoire et la nouvelle Halle aux Sports qui concerne la ville de Nîmes. Dans le récapitulatif du projet, un élément inscrit entre parenthèse à propos de cette Halle a attiré notre attention : "initialement prévu en septembre 2022, retardé compte tenu notamment du contexte sanitaire." 

S'il faut attendre la rentrée 2023, une question se pose. Rani Assaf, propriétaire et président du Nîmes Olympique, rappelait en juin dernier une destruction du stade des Costières programmée à l'été 2022. Or, ce site abrite de multiples associations sportives : la société d’Escrime, Nîmes Lutte, Radio amateur, les Allobroges, Gym Nîmes Costières, le Rythmique Club NM, le Billard club de Nîmes, l’Échiquier nîmois, le Scrabble nîmois plus celles qui bénéficient de la salle des Costières. Mais où vont-elles être hébergées pendant un an ?

"Le calendrier initial de M. Assaf était ambitieux"

"Le point de départ global du projet c'est la construction de la Halle pour ensuite délocaliser les activités des Costières", clarifie Julien Plantier, premier adjoint à la ville de Nîmes et rapporteur de la délibération présentée samedi. "Le calendrier initial de M. Assaf était ambitieux. Il n'est pas question à aucun moment qu'il y ait une période de carence. Tant que le nouveau lieu n'est pas réalisé, nous sommes dans l'obligation de maintenir les associations aux Costières", complète l'ancien élu au Sport. En résumé, le stade des Costières ne peut pas être détruit en 2022 comme cela était prévu. En plus de terminer la saison actuelle, les Crocos vont encore jouer dans cette enceinte inaugurée en 1989 pour les saisons 2021/2022 et donc 2022/2023.

Avec un an de retard dans le projet, Nîmes Olympique ne devrait pas jouer dans le nouveau stade avant la saison 2025/2026 (Photo Valode et Pistre)

Concernant l'îlot sept, l'année 2021 sera consacrée aux fouilles et le début des travaux de la Halle devraient débuter début 2022 pour une durée de 12 à 18 mois. "Nous ne sommes pas très pressés", assure Julien Plantier ce qui peut être moins le cas de Rani Assaf. Car c'est sur cette même parcelle, mise à disposition par la municipalité dans le cadre d'une autorisation d'occupation temporaire, que le stade provisoire de 12 000 places (coût de 8 à 10 M€) doit voir le jour. Avec un timing similaire pour être prêt à accueillir le Nîmes Olympique sur la saison 2023/2024 et au moins celle qui suit. Le nouveau stade, qui sera construit sur le même emplacement que l'actuel ne devrait pas sortir de terre avant 2025 tout comme le quartier dans lequel il sera implanté.

Pas avant 2025...

C'est donc tout le projet dans son ensemble du numéro 2 de chez Free qui est repoussé d'au moins un an. Le "stade Nemausus", comme il a été baptisé provisoirement mais qui ne sera pas le nom définitif, aura une capacité modulable entre 13 600 et 15 100 places maximum. À l'intérieur, sont prévus des espaces de loisirs (futsal, parc de trampoline, mur d’escalade...), un hôtel quatre étoiles donnant sur le stade avec une piscine en toiture, un restaurant gastronomique en terrasse et d'autres restaurants en rez-de-chaussée. Concernant le quartier d'une surface totale de 85 000 m2, seront installés des logements collectifs (300 à 400), une résidence seniors, une résidence hospitalière, un centre médical, une école d'enseignement supérieur avec campus universitaire, un hôtel deux étoiles, des commerces de proximité et des bureaux organisés en centre d'affaires. Cela représente un projet global qui avoisine les 230 M€.

Corentin Corger

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