Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 12.01.2021 - abdel-samari - 2 min  - vu 1705 fois

ÉDITORIAL Des chiffres qui progressent à vitesse grand V

Photo d'illustration DR

Les chiffres sont particulièrement inquiétants et semblent indiquer que les conséquences des fêtes de fin d'année, tant redoutées par les autorités, sont là. En 24h, le Gard voit son taux d'incidence basculer dans le rouge. De 163,3 pour 100 000 habitants, il est désormais depuis hier soir à 193,3. Proche, très proche de la barre des 200 qui devrait contraindre les services de l'État a avancer le couvre-feu à 18h dans le département à partir du week-end prochain. Si ce n'est pas un nouveau confinement qui pointe le bout de son nez tant les éléments objectifs en possession du Gouvernement laissent craindre une reprise active de l'épidémie et une troisième vague partout en France. Elle serait dévastatrice tant les efforts des Français ont été importants ces derniers mois. Sans oublier que les fêtes de fin d'année se sont déroulées avec sagesse, à quelques exceptions près. Pour le Gard en tout cas, les nouvelles sont mauvaises. Même si on peut retenir qu'à ce stade, selon nos informations, aucun cas de la variante de la covid-19 venue tout droit des terres britanniques n'a franchi les frontières de notre beau département. Mais cette bonne nouvelle ne saurait occulter les indicateurs en crise. Et les chiffres qui progressent à vitesse grand V particulièrement sur le territoire de Nîmes métropole, là où le bassin de population est le plus important. Mais aussi dans le Gard Rhodanien à proximité du Vaucluse et des Bouches-du-Rhône, déjà en couvre-feu avancé. L'autre sujet de préoccupation, c'est les populations touchées par l'épidémie de coronavirus. Toutes les catégories sont concernées selon les éléments transmis à notre rédaction par l'ARS. Mais celle des plus de 65 ans est dans le viseur. C'est la classe d'âge où l'on observe le plus de cas grave, qui paie le plus lourd tribu à cette crise. Une frange de la population qui n'a pas, malheureusement, encore pas accès au vaccin, seule arme de protection à ce jour. Il n'y a pas assez de doses pour ouvrir la vaccination à tous. Dans une semaine, les plus de 75 ans pourront y accéder. Puis viendront les autres. En attendant, on confine. La moins pire des solutions. Mais une des pires quand même.

Abdel Samari

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