Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 16.01.2021 - boris-boutet - 1 min  - vu 577 fois

NÎMES 19 organisations et environ 300 manifestants contre la loi de sécurité globale

Environ 300 personnes contre la loi de sécurité globale. (Photo Boris Boutet)

Ce samedi devant la Préfecture à Nîmes, environ 300 personnes se sont réunies pour dire non à la loi de Sécurité globale, aux décrets du 2 décembre 2020 étendant les possibilités de fichage, et au Schéma national du maintien de l’ordre dans son ensemble.

Rassemblés devant la préfecture du Gard, plusieurs responsables syndicaux, de partis politiques et d'associations ont pris la parole. "Ces lois, ce sont des mécanismes en plus pour ficher la population et des outils en moins pour contrôler la police", a résumé Jean Launay de la Ligue des Droits de l'Homme, à l'initiative du mouvement.

Jean Launey de la Ligue des Droits de l'Homme a pris la parole en premier. (Photo Boris Boutet)

Lui aussi présent parmi les 19 organisations qui avait appelé à se mobiliser ce samedi, le Syndicat national des Journalistes a annoncé son intention de "ne pas lâcher le combat mené au nom des défenses des libertés publiques et de l'État de droit en France."

Après une heure de prises de paroles diverses, les manifestants ont remonté à pied l'Esplanade en direction du boulevard Amiral-Courbet puis de sa destination finale, la place Saint-Charles. "Je retiens que 19 organisations se sont mobilisées contre cette loi qui touche aux droits fondamentaux, c'est un record, apprécie Gilles Besson, secrétaire départemental de Force Ouvrière (FO) et parmi les organisateurs. Nous continuerons à nous mobiliser tous les samedis jusqu'à la suppression de cette loi." 

Boris Boutet

Boris Boutet

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