PONT-SAINT-ESPRIT Municipales : le recours de l'élection de la maire a été examiné ce mardi
Ce mardi, à 11h20, Catherine Chantry, élue d'opposition et adversaire de la maire Claire Lapeyronie aux dernières municipales, plusieurs membres de sa liste UCS (Union citoyenne spiripontaine) et leur avocat étaient au tribunal administratif de Nîmes. Le 3 juillet, la candidate malheureuse a déposé une protestation électorale ; soit un recours pour contester la validité des scrutins.
Trois quarts d'heure ont suffi pour passer l'audience ce mardi matin. La décision va être mise en délibéré et il faudra donc attendre d'ici une quinzaine de jours pour connaître le jugement. La séance a débuté avec les observations du rapporteur général, avec une tendance "qui ne nous est pas favorable", note Catherine Chantry, qui a apprécié tout de même "l'écoute du tribunal".
L'avocat de cette dernière s'est ensuite exprimé pendant une trentaine de minutes pour rappeler les raisons de ce recours. Catherine Chantry dit s'être sentie "muselée" pendant l'entre-deux tours marqué par la crise sanitaire et le confinement, alors qu'elle était encore adjointe au Commerce. "On n'a pas été à égalité. Il y avait un gros déséquilibre au niveau des outils de communication pendant la campagne", poursuit l'élue d'opposition. Pour rappel, Claire Lapeyronie a été élue au second tour avec 53,31% des voix et donc avec 206 voix d'avance sur Catherine Chantry. Le taux de participation s'est élevé à 46,55%.
À travers ce recours, cette dernière interroge aussi la place qu'a tenue Benjamin Desbrun, osant la question du "conflit d'intérêt" de celui qui exerce la fonction de responsable des systèmes d'information à l'hôpital spiripontain et la validité de son investissement comme directeur de campagne de la liste "Ensemble" aux municipales. Par l'intermédiaire de son avocate, l'équipe d'UCS a demandé son inéligibilité.
Aucun membre de la majorité n'a assisté à l'audience, seul leur avocat a parlé pendant quelques minutes, rejetant les arguments de la partie adverse. "En ce moment, on a surtout cette crise sanitaire à gérer, on doit protéger nos concitoyens, c'est ça la priorité. Notre avocat était présent et a fait son travail, et nous, en ce moment, on a autre chose à faire", déclare Claire Lapeyronie. Concernant l'audience, elle n'a pas de "commentaire particulier à faire" à part qu'elle a "confiance en la justice pour que la meilleure décision soit prise".
Marie Meunier
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