Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 20.01.2021 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 2102 fois

GARD Victime de violences conjugales, elle défend bec et ongles son époux

(Photo d'illustration : Anthony Maurin)

"Pendant une heure vous allez recevoir des gifles, des coups de pied alors que vous êtes à terre. Vous vous en sortez car votre fille de 13 ans s'interpose", résume le président du tribunal correctionnel de Nîmes qui juge un mari violent à l'encontre de son épouse.

Mais le coup de folie de cet homme ne va pas s'arrêter là, son fils n'étant pas dans la maison il veut le retrouver. Il fini par le rattraper et une course-poursuite en voiture s'engage alors dans les rues. "Vous l'avez percuté, et là vous dites que c'est une erreur de conduite de votre part, que vous avez voulu le doubler et qu'il y a eu l'accrochage", poursuit le magistrat.

Les faits datent de mai 2019 et depuis madame revient très largement sur ses déclarations. "J'étais très choquée et très en colère, une femme énervée dépasse parfois les limites", estime maintenant la plaignante comme si elle prenait une part de responsabilité dans cet évènement violent dont elle est la principale victime. "Surtout qu'à l'époque vous évoquiez des violences régulières", coupe le juge.

" Il était alcoolisé ce soir-là et d'habitude il s'agit de violences verbales. Nous sommes ensemble depuis 24 ans et je n'avais jamais déposé plainte", poursuit-elle en estimant : "Il a fait 10 mois de détention, je pense qu'il regrette. Je suis allée au parloir. Il a changé et il a assez chargé", affirme la victime en soutien total de son mari. Ce dernier écopera de 12 mois de prison dont 6 mois avec un sursis probatoire de 2 ans... Dans le cadre de cette mesure, il est obligé de travailler et de soigner ses problèmes d'alcool et ses soucis psychologiques.

Boris De la Cruz

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