En août 2019, près de 600 hectares sont partis en fumée. Une vingtaine d’hectares concerne des propriétés privées.

Il y a presque deux ans, un terrible incendie a ravagé les terres généracoises. Sur les 600 hectares de forêt, une vingtaine concerne trois propriétés privées. Vendredi matin, les acteurs de ce reboisement se sont réunis au château de Valcombe pour témoigner du démarrage de processus de reboisement. « Après un feu, la nature arrive à se régénérer. Toutefois, si l’on veut changer d’essence, l’Homme doit intervenir », commente Christophe Chantepy, responsable de l’unité forêt à la DDTM (Direction départementale des territoires et de la mer) du Gard.

Sur ces 20 hectares, 18 900 arbres ont été replantés par des acteurs cherchant à compenser la consommation de terre agricole ou à diminuer leur empreinte carbone. C’est le cas des Carrières Vauclusiennes ou de la société La Poste. « Nous avons aidé à reboiser huit hectares, commente Lisa Santoni, déléguée auprès des élus pour le groupe La Poste Gard-Lozère. Cette démarche entre dans notre objectif de diminution de 30% de nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2025. »

Parmi les nouvelles essences plantées, l’on retrouve notamment les chênes-lièges dont la capacité calorifère est beaucoup plus faible que les pin d’Alep qui eux, brûlent vite et fort…