Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 07.04.2021 - abdel-samari - 2 min  - vu 798 fois

ÉDITORIAL L'heure de vérité

Photo d'illustration DR - QuoteInspector.com

Cette semaine marque le début des mesures de restrictions nationales pour lutter contre l'épidémie de coronavirus qui sévit à nouveau un peu partout en France et dans le Gard. Ce mois d'avril enfermé dehors à moins de 10 kilomètres de chez soi doit faire en sorte de ralentir la circulation du virus. Il n' y a plus le choix. Encore plus à la découverte des chiffres communiqués hier par l'Agence régionale de santé qui font un peu froid dans le dos. Avec plus de 30 patients supplémentaires dans les hôpitaux gardois en quatre jours, il est évident que la situation ne pouvait pas rester en l'état très longtemps. À ce rythme d'admission, sans gros coup de frein, c'est l'asphyxie générale qui guette. Et le taux d'incidence, qui a dépassé allègrement les 400 pour 100 000 habitants dans notre département, a de quoi inquiéter pour les prochains jours. D'autant que rien ne laisse présager une amélioration rapide et immédiate. Il faudra donc beaucoup d'énergie et de patience au personnel soignant et hospitalier pour affronter cette nouvelle vague qui risque d'être encore plus forte que celle de l'automne dernier. Alors, oui les écoles sont fermées, les commandes dans certaines entreprises sont suspendues temporairement et on ne peut pas profiter de la vie comme avant. Mais ce n'est que pour quelques semaines. Le temps de laisser passer l'orage. Et de se vacciner. C'est la très bonne nouvelle d'ailleurs depuis ce début de semaine, les vaccinations s'accélèrent enfin. Et même chez nous, en Occitanie. La dernière semaine aura été une semaine record avec près de 200 000 injections contre 160 000 la semaine précédente et 100 000 il y a deux semaines. Remercions là aussi tous les acteurs concernés et mobilisés par cette campagne inédite et exceptionnelle. Encore une bonne nouvelle ? C'est ce mercredi que débute en France la production des doses de vaccin de Pfizer-BioNTech. Ils sortiront pour bon nombre des chaînes d’embouteillage de Saint-Rémy-sur-Avre (Eure-et-Loir). Une prouesse industrielle, financée pour moitié par l'État. Ces flacons alimenteront ainsi les stocks de l'Union européenne. Et donc de la France, de l'Occitanie et bien entendu du Gard. Alors, ce matin, on serre les fesses et on commence à préparer son bras pour la picouze.

Abdel Samari

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