Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 12.10.2021 - philippe-gavillet-de-peney - 2 min  - vu 380 fois

NÎMES Loi de bioéthique et aide médicale à la procréation : le CHU opérationnel

Vue aérienne de l'entrée des Urgences du CHU de Nîmes. Photo DR/CHU

Depuis le 28 septembre dernier, de nouveaux décrets encadrants l’NÎMES Loi de bioéthique et aide médicale à la procréation (AMP) ouvrent le droit aux femmes de conserver leurs ovocytes en dehors de toutes indications médicales.

Depuis 30 ans, le centre AMP du CHU évolue avec les lois de bioéthique mais également avec les attentes des couples et maintenant des femmes. Grâce aux moyens humains déployés (recrutement de médecins et de techniciens de laboratoire) et aux technologies de pointes du laboratoire, les patientes continueront d’être accueillies sans délai et dans les meilleures dispositions.

L’autoconservation ovocytaire ouverte à toutes les femmes

L’autoconservation ovocytaire est une technique d’AMP réalisée uniquement dans des centres publics

agréés et permet de recueillir des ovocytes matures, après traitement hormonal, qui sont conservés

aussi longtemps que le souhaite la patiente. Le but est de prévenir une altération de la réserve ovarienne responsable d’infertilité. En effet, la fécondité naturelle diminue irréversiblement avec l’âge de la femme dès 35 ans et même les techniques d’AMP actuelles ne permettent pas de contrebalancer

cette défaillance.

Jusqu'alors destiné aux femmes ayant une indication médicale (chimiothérapie, radiothérapie,

endométriose, insuffisance ovarienne), l’autoconservation ovocytaire concerne aujourd’hui toute

femme entre 29 et 35 ans. La prise en charge au centre d’AMP du CHU de Nîmes ne comporte pas de délais supplémentaires. Le centre d’aide médicale à la procréation du CHU, seul centre AMP du Gard, avait obtenu en novembre 2019 l’autorisation de conserver les ovocytes en vue de préserver la fertilité des femmes.

La technique est bien maîtrisée dans le laboratoire et les équipes gynécologiques sont en capacité derépondre à cette demande. Selon le docteur Stéphanie Huberlant, responsable du projet de préservation de la fertilité féminine au CHU, « notre centre d’AMP est organisé de telle sorte que le délai d’attente pour une AMP est de 2 mois maximum. L’augmentation des demandes ne modifiera pas cet objectif car l’établissement a anticipé l’organisation des parcours de soins. Nous allons ainsi pouvoir répondre à toutes les demandes y compris celles sur liste d’attente depuis plusieurs semaines. Nous avons pris en compte le fait que la plupart de nos patientes sont en attente depuis très longtemps et veulent accélérer leur prise en charge maintenant que la loi a changée, et leur éviter une prise en charge à l’étranger avec la possibilité d’un soutien tout au long de leurs traitement ».

Philippe Gavillet de Peney

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