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Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 27.10.2021 - thierry-allard - 3 min  - vu 743 fois

FAIT DU SOIR Bernard Laporte inaugure les nouvelles tribunes du RC Uzétien

Ce mercredi matin, lors de l'inauguration des tribunes du RCU, en présence du président de la FFR Bernard Laporte, aux côtés du maire d'Uzès Jean-Luc Chapon et du président du RCU Franck Seropian (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Bernard Laporte est venu inaugurer les nouvelles tribunes du stade du Refuge, à Uzès, ce mercredi (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Il fut un temps, pas si lointain, où le balbutiant Rugby club Uzétien (RCU) jouait sur un terrain en terre battue, « avec un cabanon comme vestiaire, où il n’y avait que de l’eau froide », rappelle Jean-Louis Bouvard, un des fondateurs du club en 1977. 45 ans plus tard, le RCU joue sur une pelouse synthétique dernier cri, a des vestiaires flambants et, désormais, des tribunes couvertes. 

Des tribunes d’une capacité de 300 places, entièrement couvertes donc, avec des sièges rouges et jaunes, les couleurs du club, financées entièrement par la commune pour 280 000 euros. Un bel équipement inauguré ce mercredi en présence du président de la Fédération française de rugby, ancien sélectionneur du XV de France et ancien ministre, Bernard Laporte. 

Bernard Laporte qui a profité de son déplacement en terre uzétienne pour rappeler que « le rugby, ce n’est pas Marcoussis (le siège du Centre national du rugby, ndlr), c’est Uzès, c’est Gaillac, si on ne descend pas de notre tour d’ivoire, on ne fait pas le job. » C’est que le président de la FFR mise énormément sur le monde amateur. « 99 % du rugby, c’est le rugby amateur, et on est là pour le développer », martèle-t-il avant de rappeler « les passerelles entre le monde amateur et le monde professionnel. » Passerelles incarnées à Uzès par Thibaut Privat, ancien deuxième-ligne du XV de France formé au RCU, présent ce mercredi. 

Le monde amateur qui a joué un rôle important pendant la crise sanitaire, moment très difficile pour les fédérations sportives : « Nous n'avons pratiquement pas perdu de licenciés après le covid-19, le mérite vous en revient », estime Bernard Laporte en évoquant les clubs. « Ce qui compte, ce sont les clubs, les bénévoles, pour éduquer les gamins et leur inculquer les valeurs du sport », ajoute la conseillère départementale Bérengère Noguier. 

Un monde amateur représenté au sein de la FFR par son vice-président et ancien président du RCU, Patrick Buisson. Avant de rentrer dans les hautes instances de l’ovalie, il a donc lui aussi fait partie de l’histoire de ce club qui compte aujourd’hui « 300 licenciés, 1 100 avec les jeunes de l’école de rugby, des 3 ans aux séniors en passant par les féminines », souligne le président du RCU Franck Seropian. « Nous avons 40 associations sportives à Uzès et le RCU y tient une grande place », note le maire Jean-Luc Chapon, qui a grandement contribué depuis son élection en 1983 à doter le club d’installations dignes de ce nom. Pas mal pour un club d’une ville de 9 000 habitants, qui s’accroche et même se développe, après être parti de rien en 1977. 

L’hommage à « Titi » Reigners

« Nous avons commencé avec l’école de rugby et les entraînements comme les matchs se jouaient à la vallée de l’Eure », rappelle Jean-Louis Bouvard, qui a posé les bases du RCU il y a 45 ans avec Jean-Pierre Rossi et Edmond Regniers, « Titi » pour les intimes, dans le café de ce dernier. Le club récupèrera ensuite un terrain au Refuge, où se trouve le stade aujourd’hui, mais à l’époque sans pelouse. « Nous avons cueilli les navets, les radis et les fleurs des champs », s’amuse Jean-Louis Bouvard, mesurant le chemin parcouru au moment de dévoiler la plaque qui baptise les nouvelles tribunes du nom de « Titi » Regniers.

Les tribunes ont été baptisée "Titi" Regniers, l'un des fondateurs du club, en présence de sa veuve Jeanne et de son fils Jacques (au centre) (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Un nom « ressorti de suite », affirme Franck Seropian, heureux de pouvoir rendre hommage à son prédécesseur. « C’est un magnifique hommage, dit le fils de ‘Titi’ Regniers, Jacques, aux côtés de sa mère Jeanne. Il aurait tant rêvé de voir son nom inscrit là où les petits comme les grands jouent au rugby, il aurait été très ému. » 

Avec ces nouvelles tribunes, qui arrivent après les vestiaires et le terrain synthétique, « nous avons tout ce qu’il nous faut, sauf peut-être un bar ! », plaisante Franck Seropian. Une suggestion pas tombée dans l’oreille d’un sourd, mais dans celle de Bernard Laporte : « S’il finit par exister, ce bar, je viendrai l’inaugurer ! » 

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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