Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 30.12.2021 - abdel-samari - 2 min  - vu 787 fois

CORONAVIRUS Le député Rassemblement national Nicolas Meizonnet s’oppose au passe vaccinal

Nicolas Meizonnet. (Photo Objectif Gard)

Lundi 3 janvier 2022 sera examiné dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale le nouveau projet de loi visant à transformer le Passe sanitaire en Passe vaccinal. Le député Rassemblement national Nicolas Meizonnet annonce qu'il s'opposera à ce projet de loi.

"Une fois encore, Emmanuel Macron et son gouvernement font le choix politique de lutter contre l’épidémie en exacerbant les peurs, en limitant drastiquement les libertés individuelles de chacun et en divisant les Français en deux catégories", explique le député RN dans son communiqué adressé à la presse.

"Or, nous savons désormais que le vaccin n’empêche ni de contracter le virus, ni de le transmettre. Il semble offrir une protection individuelle relative contre les formes graves  mais pas une protection collective. Alors que l’exécutif s’était engagé sur un retour à la vie normale lorsqu’une majorité de la population serait vaccinée, il continue donc de faire peser une menace permanente de nouvelles restrictions sur les Français, tout en rendant leur quotidien de plus en plus difficile."

Et de conclure : "Jamais, durant cette crise, le gouvernement n’aura remis en cause sa politique jusqu’au-boutiste « du tout vaccinal » alors même que celle-ci n’a pas su démontrer son efficacité et que les contaminations atteignent désormais un niveau inédit, bien supérieur aux vagues précédentes. Pire encore, le Gouvernement occulte la crise de l’hôpital public qui est pourtant la clé de la gestion de cette crise, et participe même à son aggravation en fermant 5 700 lits d’hôpitaux en 2020 et en suspendant des milliers de soignants en 2021, les condamnant à la mort professionnelle. Durant plus de 18 mois, les médecins auront été interdits de prescrire librement autre chose que du paracétamol aux personnes contaminés. Avec ce Passe vaccinal, le Gouvernement fait définitivement des personnes non-vaccinées des citoyens de seconde zone, exclues de toute vie sociale, alors même que la vaccination n’est pas une obligation légale."

Abdel Samari

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