Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 16.02.2022 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 982 fois

NÎMES Mas de Mingue : en crampons ou en gants de boxe, les filles s’émancipent   

Visite de la secrétaire générale adjointe de la préfecture du Gard, Chloé Demeulenaere, au Mas de Mingue. Photo Coralie Mollaret / Objectif Gard

Visite de la secrétaire générale adjointe de la préfecture du Gard, Chloé Demeulenaere, au Mas de Mingue. Photo Coralie Mollaret / Objectif Gard

La secrétaire générale adjointe de la préfecture du Gard, Chloé Demeulenaere, a rencontré ce mardi deux associations sportives, œuvrant à l’émancipation des enfants et notamment des jeunes filles.

Mardi après-midi, la nouvelle sous-préfète chargée de la politique de la ville était en visite au Mas de Mingue. Un quartier à l’est de Nîmes, composé de 3 000 habitants, bénéficiant pour la première fois du programme de rénovation urbain. Entourée de l’adjoint aux Sports de la ville de Nîmes, Nicolas Rainville, et de son homologue chargée au Logement social, Carole Solana, la représentante de l’État a démarré sa visite par le city-stade Henri Noël. Un nouvel équipement financé à 60% par l’État, situé entre le collège Ada Lovelace et le Mas de Teste.

Créé en 2009 par Mounir Saoudi, l’olympique du Mas de Mingue est le club de football résident du city-stade. « Avant nous partagions le stade Jean Bouin avec d’autres clubs. Aujourd’hui, c’est plus confortable. L’après-midi, il y a les collégiens et le soir, nous pouvons nous entraîner tranquillement », souligne l’un des responsables du club de football, Samir Daoudi. Le club compte au total 180 licenciés, dont deux équipes de filles. Une pratique en pleine expansion grâce aux bons résultats de l’équipe de France féminine, troisième au classement de la FIFA.

La salle de boxe. Photo Coralie Mollaret / Objectif Gard

Après le foot, place à la boxe avec la rencontre d’Hicham Bouguetaia, responsable du club de boxe fighting club nimois bouguetaia academy. Le club regroupe 150 élèves dont 70% de filles. « Nous menons des actions particulières envers les filles. Entre 14 et 17 ans, cette épreuve est compliquée. Le corps change et certaines ont tendance à se renfermer », explique le coach qui, malheureusement, a constaté que depuis la crise sanitaire, le nombre d'inscriptions des jeunes adolescentes a baissé. « Nous allons mener une action avec des petits tournois en inter-clubs our essayer de retrouver notre attractivité », poursuit Hicham Bouguetaia. Et de conclure : « Je demande vraiment aux parents de nous faire confiance et de comprendre que l’épanouissement du quartier ne se fera qu’à travers celui de la femme ».

Coralie Mollaret

Coralie Mollaret

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