Publié il y a 1 an - Mise à jour le 02.06.2022 - abdel-samari - 2 min  - vu 756 fois

NOMINATION Franck Proust nouveau vice-président au sein du Comité européen des régions

Franck Proust, nouveau vice-président au sein du Comité européen des Régions avec Christian Jacob, président des Républicains en France Photo DR Objectif Gard

Les élections à mi-mandat qui se sont déroulées à Rotterdam (Pays-Bas) au sein du PPE mardi dernier ont consacré Manfred Weber, élu président du Parti populaire européen, grand parti de la droite européenne, en remplacement de l’ancien président du Conseil européen, Donald Tusk. Franck Proust, le président de Nîmes métropole était présent.

 

C’était une élection avec peu d’enjeu mardi dernier pour le Parti populaire européen (PPE). Manfred Weber était le seul candidat à la présidence et a donc été élu normalement lors du congrès de cette instance rassemblant tous les grands partis de la droite européenne. Manfred Weber remplace donc Donald Tusk, ancien chef du gouvernement polonais (entre 2007 et 2014) et président du Conseil européen (entre 2014 et 2019).

« C’est une bonne nouvelle pour notre famille de la Droite européenne. Cela a d’ailleurs donné l’occasion aussi à un renouvellement des vice-présidences et fort logiquement, au regard du poids de la Droite française lors des dernières élections européennes et de la défaite à la présidentielle, concomitant à la surpondération des pays de l’Est aujourd’hui, nous avons dû renoncer à une vice-présidence française » explique Franck Proust, lors de son échange ce jeudi matin avec notre rédaction.

En effet, vice-président PPE, le président de l’Agglomération n’a pas pu davantage agir au moment du vote quand l’Espagne compte près de 40 voix, la Pologne une soixantaine et l’Allemagne et la Roumanie deux fois plus de voix que la France.  « Il suffit de voir la représentation du PPE qui ne compte plus que 7 dirigeants sur 27 à la table du Conseil européen qui réunit les Vingt-Sept (Grèce, Autriche, Chypre, Roumanie, Croatie, Lituanie, Lettonie) » complète Franck Proust qui reconnait une perte de l’influence française au sein de la Droite européenne.

Pour autant, le président de Nîmes métropole qui bénéficie d’un réseau national et européen conséquent peut se rassurer. Il va désormais participer activement au sein du Comité européen des régions, organe consultatif de l'UE composé de représentants élus au niveau local et régional provenant des 27 États, en étant désormais le vice-président sur nomination. « Un rôle plus opérationnel qui va permettre de peser dans la décision concrètement. »

En coulisse, et chez nos confrères du Figaro ce matin notamment, on relate une perte de la vice-présidence en lien avec l’affaire de la Senim, vieille de 20 ans. Appuyé par François-Xavier Bellamy, le candidat des Républicains lors des élections européennes en 2019 qui voit en Franck Proust, son principal rival dans la stratégie de la Droite pour les enjeux européens de demain. « Je peux vous assurer que l’élection de mardi n’a rien d’une élection sur des enjeux personnels. La réalité est simple : nous avons fait 8% il y a trois ans aux élections européennes. Et je n’accuserais par François-Xavier Bellamy de porter l’entière responsabilité dans cette défaite qui a des conséquences aujourd’hui » précise Franck Proust plutôt satisfait par l'idée de s'investir dans le Comité européen des régions.

Une chose est sûre, la Droite européenne perd probablement au sein de son parti, l’un des acteurs clés pour accompagner au mieux les projets européens sur les territoires. La France parallèlement perd aussi l'un de ses meilleurs alliés pour les mener sur le territoire national.

Abdel Samari

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