Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 31.10.2021 - norman-jardin - 2 min  - vu 1806 fois

CALVISSON Un rassemblement pour ne pas oublier le drame de Saint-François

l'hommage rendu ce dimanche dans le cimetière de Calvisson (photo Norman Jardin)

Une trentaine de personnes s’est retrouvée ce dimanche matin, dans le cimetière de Calvisson, pour rendre hommage à six membres d’une famille décédés dans l’incendie d’un appartement à Saint-François, en Guadeloupe, le 31 octobre 2018.

L’émotion était forte ce matin, trois ans après le tragique incendie qui a coûté la vie à six membres d’une famille originaire de Calvisson. C’est dans le cimetière de cette commune que l’hommage s’est déroulé. Après une prise de parole de la famille, six ballons en forme de cœur ont été symboliquement lâchés dans le ciel. Un moment difficile mais nécessaire pour Martine qui a perdu deux filles, deux gendres et deux petits-enfants dans ce drame : « C’est un deuil impossible à faire et ils sont toujours avec nous. Ils sont partis en vacances pour revenir dans des cercueils. Personne ne pourra m’enlever ce poids. C’est important d’être là aujourd’hui, on ne les oublie pas ».

Six ballons en forme de cœur en hommage aux victimes (photo Norman Jardin)

Christophe, le père d’une des victimes, était aussi présent et sa peine est toujours immense : « Tout nous ramène à eux : une musique, un parfum ou autre chose. On pense à ce que l’on pourrait faire avec eux s’ils étaient encore avec nous ». Dans leur douleur, les proches des victimes attendent toujours la vérité sur ce qu’il s’est passé le 31 octobre 2018. D’abord privilégiée, la piste d’un barbecue mal éteint à l’origine de l'incendie a été écartée.

« Il y a des avancées. L’instruction pour homicide involontaire et mise en danger d’autrui se poursuit. Les parties civiles n’ont pas eu accès à la vérité, ils ont perdu six membres de leur famille dans des conditions atroces et nous n’avons pas de réponses à nos questions. Ce qui important c’est de connaître la vérité et le dénouement, c’est fondamental », a déclaré Me Catherine Szwarc, l’avocate de la famille des victimes.

Norman Jardin

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