C’EST L’ÉTÉ Un accueil presque parfait… à Saint-Quentin-la-Poterie
Tous les lundis de l’été, à 11h30, Objectif Gard vous propose la rubrique « Un accueil presque parfait ». Pendant une journée, nos journalistes se mettent dans la peau de touristes et évaluent, incognito, l’accueil d’une commune touristique gardoise. Restaurateurs, commerçants, activités de loisirs… La chaleur humaine, l’amabilité ou encore la pertinence des conseils seront-elles au rendez-vous ? Pour ce troisième numéro estival, cap sur l’Uzège, et Saint-Quentin-la-Poterie.
L’Uzège ce n’est pas qu’Uzès : à 6 kilomètres au nord de la cité ducale se trouve Saint-Quentin-la-Poterie et ce village de 3 000 habitants mérite plus qu’un détour, une belle escale. Tout commence par le parking : ce jeudi là, point de marché à l’entrée du centre-ville sous les halles couvertes, il est donc très aisé de trouver une place gratuite et - comble du luxe en été - ombragée.
Nul besoin de carte pour trouver l’Office de tourisme, bien visible quelques dizaines de mètres plus haut. L’accueil est souriant, et on se voit remettre un plan de la commune. Un document un peu succinct, il s’agit d’une feuille A4 recto-verso pliée, mais sur lequel figure l’essentiel : les parkings, les restaurants, le musée de la poterie méditerranéenne et, bien entendu, les 28 artisans d’art qui animent le village. Un village auquel ils ont donné sa particularité et son nom, le suffixe « la-Poterie » ayant été ajouté en 1886 pour différencier la commune des 32 autres Saint-Quentin de France.
Et de fait, la terre-cuite est partout : outre les ateliers et galeries, on en retrouve sur les murs, avec les plaques des noms des rues, ou au sol, avec les rigoles. À l’Office de tourisme, on nous conseille la visite de la tour de l’Horloge puis du musée de la poterie méditerranéenne. Quant aux restaurants, on nous affirme qu’à Saint-Quentin, « ils sont tous bons. »
Peut-être, mais avant de manger il est temps de visiter. Après une petite marche dans les rues du village, on passe devant la magnifique église Saint-Quentin, puis on arrive à la tour de l’Horloge. La porte est fermée et on peut lire qu’une visite sera disponible prochainement. De fait, quelques minutes après, nous sommes accueillis avec le sourire pour partir à la découverte de cette tour, dont la base date du XIème siècle, la partie visible de 1770 qui fut détruite puis reconstruite en 1865 et enfin réhabilitée en 2014. Une tour qui présente la particularité d’avoir toujours servi d’horloge, mais aussi et surtout d’être carrée dehors mais ronde dedans, avec un superbe escalier en colimaçon d’origine.
Le mécanisme originel, petit bijou d’orfèvrerie, est exposé dans la salle du premier étage, et après avoir gravi les nombreuses marches, on découvre un magnifique panorama qui vaut à lui seul le prix du billet d’entrée. Un prix accessible : 4 euros pour la visite seule, 5 euros pour la tour et le musée de la poterie méditerranéenne, la formule pour laquelle nous avons opté.
Une fois redescendus, direction le fameux musée, auquel est accolé une galerie des potiers, histoire d’avoir un aperçu des créations des artisans d’art de la commune. La collection permanente du musée propose une découverte de la poterie traditionnelle locale et de la poterie traditionnelle et utilitaire des pays du pourtour méditerranéen, qu’il s’agisse du sud de l’Europe ou du nord de l’Afrique.
Une collection sur laquelle nous passerons rapidement, du fait de la chaleur étouffante qui règne dans certaines salles de ce musée qu’il faudrait peut-être envisager de climatiser. En revanche, l’exposition temporaire, sur l’oeuvre du céramiste et designer Pol Chambost, vaut le déplacement, et pas uniquement parce qu’il y fait plus frais. Elle sera encore visible jusqu’à la fin de l’été.
Avant de mettre un terme à cette agréable parenthèse, nous entreprenons de nous restaurer. Se remémorant les conseils de l’Office de tourisme, nous choisissons le premier restaurant sur lequel nous posons les yeux, à savoir la Terr’in, place du Monument aux morts, et y commandons un menu du jour. Melon et jambon cru en entrée, brochette suspendue de bœuf en plat et salade de fruits en dessert, contre 21 euros. Rien à redire sur la nourriture ni sur le service, et la terrasse ombragée du restaurant se montre très agréable.
Au final, à qui recommander Saint-Quentin-la-Poterie ? Les amateurs de poterie, céramique et plus largement des métiers d’art y trouveront évidemment leur compte, les autres se satisferont de la beauté des lieux et de la tranquillité d’un village qui fait ce qui faut pour se monter avenant et mériter une parenthèse touristique pour accueillir les visiteurs, mais pas au point d’en perdre sa personnalité.
Thierry ALLARD
- Nîmes
- Bagnols
- Uzès
- tourisme
- musée
- restaurant
- visite
- Office de tourisme
- Poterie
- Saint-Quentin-la-Poterie
- céramique
- Un accueil presque parfait
A la une
Voir PlusGard
FAIT DU JOUR Samuel Roux, le bucheron devenu prêtre
Actualités
L'INTERVIEW SPORT Ayachi Missaoui (OAC) : "Quand je suis arrivé, je savais qu'Alès respirait le football"
Actualités
NÎMES OLYMPIQUE VIDÉO Adil Hermach : "Que les arbitres soient plus ouverts au dialogue"
Actualités
NÎMES OLYMPIQUE Rejoints sur le fil, les Crocos perdent deux points contre Sochaux
Faits Divers
NÎMES Escroqueries aux forfaits d'hospitalisation évaluées à 1,4 million d'euros : elle est relaxée... et remboursée
Actualités
LE GRAU-DU-ROI La Med Max couronne les premiers vainqueurs de son histoire
Actualités