DES NOUVELLES DE… L’adjoint nîmois Richard Tibérino, sur le front de la sécurité
Adjoint délégué à la Sécurité de la municipalité de Nîmes, l’élu coordonne les 90 policiers municipaux qui, en complément des services de L’État, surveillent au quotidien les commerces fermés et font respecter les règles de confinement.
C’est confiné chez lui que l’adjoint délégué à la Sécurité de la ville de Nîmes, Richard Tibérino, nous reçoit. Vivant avec son père et sa mère, le Nîmois est plus que jamais vigilant au respect des gestes sanitaires. « D’ailleurs, j’ai fait mon maximum lors de l’organisation du premier tour des municipales », se souvient celui qui était président d’un bureau de vote à Saint-Césaire.
Voué à changer de délégation en cas de réélection du maire, Jean-Paul Fournier, l’élu s’occupe depuis 19 ans des policiers municipaux nîmois. Urgence sanitaire oblige, Richard Tibérino a vu son mandat prolongé. Une prolongation dans des conditions particulières : « Je travaille à la maison et, une fois par semaine, je vais en cellule de crise à la mairie. »
90 policiers municipaux sur le terrain
Chaque jour, 90 agents nîmois sont sur le terrain. « Leurs missions ont un peu changé puisque la priorité est donnée à la gestion de la crise sanitaire, indique Richard Tibérino, Nos policiers contrôlent les personnes qui se baladent en ville alors qu’elles ne devraient pas et surveillent les commerces fermés qui peuvent parfois attirer la convoitise de cambrioleurs. »
Depuis le début de la semaine, la loi sur l’état d’urgence sanitaire a donné la possibilité aux policiers municipaux de verbaliser. Des amendes pour non-respect du confinement d’un montant de 135 euros. Cette nouvelle disposition est précieuse pour les services de l’État. Jusqu’alors, seuls les policiers nationaux et les gendarmes pouvaient sanctionner financièrement.
Toutefois, « le rôle essentiel de la police municipale est de faire de la pédagogie. On verbalisera quand la personne en face de nous sera vraiment de mauvaise foi », rappelle l’adjoint. De mardi à mercredi, une vingtaine de PV ont été dressés par les services municipaux. « Au début de la crise, on a vu des Nîmois se balader dans des parcs avec des poussettes ou des jeunes aller faire un match de foot à 20 au stade Wallon », a constaté l’élu.
Couvre-feu et fin des marchés à ciel ouvert
Ce mardi, une fourgonnette prêtée par l’association Humanimes est passée dans les quartiers ouest : « elle diffuse un message en plusieurs langues pour faire respecter le couvre-feu de 22 heures à 5 heures du matin. » Richard Tibérino note aussi la fin des six marchés organisés à ciel ouvert dans la ville. Et le même d’appeler une nouvelle fois au respect des règles : « Nos policiers sont en premières lignes pour nous protéger mais ils peuvent être aussi les premières victimes de l’épidémie du Covid-19. »
Coralie Mollaret
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