Comme chaque année, Objectif Gard demande aux personnalités du territoire de faire le bilan de l'année passée et de se projeter sur la nouvelle. Ce lundi, c'est David Tebib, président de l'USAM Nîmes-Gard, qui s'essaye à l'exercice.

Objectif Gard : Quel a été votre meilleur souvenir de 2021 ? 

David Tebib : À titre personnel, c'est ma nomination à l'Association des ligues professionnelles. Un mandat de reconnaissance de mes pairs qui permettra d'être encore plus proactif notamment en mettant à l'honneur le sport comme valeur universelle. Localement, c'est nos médaillés d'or et leur victoire sur le toit de l'Olympe à l'occasion des Jeux Olympiques. Une belle mise à l'honneur de la ville de Nîmes. Le sport est puissant, malgré les matches à huis clos en raison de la crise sanitaire, c'est toujours des moments de joie, une bouffée d'oxygène dans un monde de plus en plus anxiogène.

Et le pire ?

L'année 2021 dans son ensemble. Dans mes souvenirs, je ne parviens pas à me rappeler d'année avec autant de catastrophes naturelles. On pense aux incendies l'été dernier à plusieurs endroits de la planète, aux inondations qui ont touché aussi le Gard et à cette pandémie que l'on pensait maitriser et qui redouble d'efforts depuis l'automne. C'est digne d'un film catastrophe, peut-être pire même. Mais vous connaissez mon éternel optimisme, donc je reste convaincu que les jours meilleurs sont pour bientôt.

Qui a été, selon vous, la personnalité de l’année ? 

Elon Musk, le patron de Tesla, un constructeur automobile totalement inconnu il y a 15 ans qui est devenu un géant. Il inspire. Je pourrais en citer d'autres, tout ceux qui font rêver la société. Ces visionnaires bien que quelquefois controversés, permettent de grandes avancées technologiques au service de tous. Nous avons besoin de boussoles, de personnalités inspirantes pour notre avenir et espérer un monde plus vertueux. Par ailleurs, en France, c'est Thomas Pesquet bien sûr. Il nous fait toucher du doigt un monde si inconnu avec une simplicité remarquable, une humilité qui force le respect.

Qui sera celle de 2022 ? 

Immanquablement Marc Zuckerberg. Il ouvre le champ des possibles d'un monde parallèle qui fascine avec le Metaverse. Demain, avec votre avatar, vous pourrez intégrer un monde virtuel pour une réunion de travail, un match de football ou de handball, un concert. Même s'il a lieu à l'autre bout de la planète. Quand la réalité rattrape la fiction, on y est.

Année électorale oblige : votre pronostic pour la présidentielle ?

Le citoyen. Aucune personnalité ne sera victorieuse si elle ne parvient pas à convaincre les citoyens de se déplacer aux urnes, de prendre part aux débats de la société. C'est cela la démocratie et rien d'autre.

Propos recueillis par Abdel Samari