Hier soir, sur le plateau de Bonsoir le Gard, les journalistes, sociétaires et invités ont comme d'habitude débattu de plusieurs thèmes d'actualité. Une petite séance de rattrapage pour ceux qui ont manqué l'émission avec un menu riche et varié : Éric Zemmour et le RN, et les aides de fin d'année.

Ça y est, c’est fait ! L’essayiste Éric Zemmour a officiellement annoncé sa candidature à l’élection présidentielle. Une déclaration pour rompre avec une pré-campagne qui commençait à s’enliser. Depuis quelques semaines, Éric Zemmour accuse une baisse des intentions de vote dans les sondages. Et le malheureux épisode marseillais du doigt d’honneur pourrait, pour certains électeurs, être la polémique de trop. Du coup, la candidate du Rassemblement national, Marine Le Pen, qui laboure sur les mêmes terres, est repassée devant le polémiste. À cinq mois de l'échéance, elle est pour l’instant la seule en capacité d’accéder au second tour. Longtemps craint par les frontistes, Éric Zemmour pourrait finalement être leur meilleure chance de l’emporter. Le candidat nationaliste bénéficie d’un socle solide d’électeurs susceptibles de se reporter sur Marine Le Pen en cas de qualification au second tour. De plus, avec ses positions radicales sur l’Islam et l’immigration, Éric Zemmour valide les thèses de Marine Le Pen, la rendant moins radicale et plus ''présidentiable''. Désireux, dit-il, de renverser la table, le polémiste a-t-il surtout réussi à dédiaboliser le RN ?

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Les fêtes approchent et, avec elles, leur lot de primes débloquées par l’État. La plus connue et la plus ancienne est la prime de Noël qui remonte à 1998. D’un montant minimum de 150 €, ce sont environ 2 millions de Français bénéficiaires des minimas sociaux qui la percevront à partir du 15 décembre. S’ensuivra le "chèque énergie" mis en place par le président François Hollande. Aujourd’hui, le chef de l’État, Emmanuel Macron, a décidé lui-aussi de verser sa prime. Une "indemnité inflation" d’un montant de 100 € qui a vocation à aider 38 millions de Français percevant moins de 2 000 euros nets par mois, à faire face à la hausse du prix de l’essence et de l’énergie. Toujours bienvenues pour les ménages en fin d’année, ces aides sont-elles la panacée pour l’amélioration du pouvoir d’achat ?

Les débats en vidéo :