Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 31.12.2021 - corentin-corger - 2 min  - vu 239 fois

RÉTRO 2021 Novembre/Décembre : 1 000 cavaliers défilent et les larmes de Jean-Paul Fournier

Les gardians et cavaliers ont eu droit aux acclamations du public venu en nombre à la fin du parcours (Photo Stéphanie Marin) - Romain CURA

Un millier de cavaliers défile dans le centre-ville de Nîmes (Photo Stéphanie Marin) • Romain CURA

Que ce soit sur le plan politique, sanitaire, économique, sportif et des faits divers, l’année 2021 a été riche en événements. Avec notre rétrospective, mois par mois, revivez les faits saillants qui ont fait l'actualité de l’année écoulée du lundi au vendredi à 19h. On termine cette récap avec les mois de novembre et décembre ! 

Tridents levés pour les traditions. Le 17 novembre 1921, le marquis de Baroncelli mettait en place un grand rassemblement devant le tribunal de Nîmes pour apporter son soutien à plusieurs matadors et responsables des arènes de Nîmes, attaqués en justice par la SPA (Société protectrice des animaux), afin d'interdire les corridas et finalement déboutée de sa demande. Cent ans plus tard, presque jour pour jour, 1 000 cavaliers défilent dans les rues de Nîmes et plus de 4 000 personnes se rassemblent sur l'esplanade au moment des discours. L’occasion de défendre les traditions locales et de rappeler l’importance des taureaux et des manadiers dans l’écosystème camarguais.

Saint-Christol enfin contourné. Espéré par beaucoup depuis près de 60 ans, le projet de contournement de Saint-Christol-les-Alès par l'Ouest, destiné à désengorger le centre-ville de la deuxième commune d'Alès Agglo, semble être enfin en voie de concrétisation, comme le laisse entendre l'ouverture de l'enquête publique, le 8 novembre. Le coût de ce projet de rocade est évalué à 25 M€. L’itinéraire imaginé, d’une longueur d’environ 5,4 km, débute par l’aménagement du giratoire de la Luquette, situé en entrée de ville d’Alès et se termine par un raccordement à la RD 6110.

Jean-Paul Founier, maire de Nîmes (Photo Norman Jardin / Objectif Gard)

Nîmes Olympique : des larmes mais pas d’accord. En désaccord avec la politique globale du président du NO, Rani Assaf, les groupes de supporters organisent une mobilisation à la Maison carrée le 20 novembre. Ils sont rejoints par le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, qui verse sa larme sur l’estrade au moment d’évoquer son amour pour le club. Par la suite, les réunions se succèdent, la mairie jouant d’abord les intermédiaires avant de s’effacer. En dépit des échanges, les positions des deux camps se figent. Les groupes de supporters refusant de signer la charte proposée par Rani Assaf les engageant à ne plus faire usage de fumigènes dans le stade, le président du N.O. réplique en fermant le Pesage Est jusqu’à nouvel ordre. En réponse les Gladiators, les Nemausus 2013 et le Club central décident de boycotter les matches à domicile. Avec moins de 2 000 spectateurs de moyenne, l’ambiance du stade des Costières est bien morne.

La situation sanitaire inquiète. Face à la recrudescence des cas covid, un arrêté préfectoral du 1er décembre annonce le retour du masque obligatoire pour tous les rassemblements, y compris en extérieur. Dans le même temps, le CHU de Nîmes réactive son plan blanc. Celui-ci permet aux hôpitaux de mobiliser tous les moyens de l’établissement, aussi bien personnels que matériels.

Important ! Cet article est extrait d'Objectif Gard, le magazine. Rendez-vous chez votre marchand de journaux pour acheter le dernier numéro, sorti vendredi dernier. Découvrez le sommaire en cliquant sur le module ci-après :

Corentin Corger

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