Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 26.03.2014 - eloise-levesque - 2 min  - vu 237 fois

ALES. Des étudiants en BTS participent à la construction d'un incinérateur au Burkina-Faso

Les élèves du BTS Réalisation d’Ouvrages Chaudronnés du Lycée Jean Baptiste Dumas.

 

Dans le cadre d’un projet de Solidarité Internationale, l'association AGIR Gard projette la construction d’un four à incinération des déchets Biomédicaux pour un hôpital de Ouagadougou, au Burkina Faso. Toutes ces pièces métalliques ont été réalisées par les élèves de première année de BTS Réalisation d’Ouvrages Chaudronnés du Lycée Jean Baptiste Dumas à Alès.

L'association  AGIR, basée à Bagnols-sur-Cèze, travaille le développement et l'insertion en France et à l'international depuis 1983. Depuis 3 ans, elle prépare un projet de construction d'un incinérateur à Ouagadougou. Objectif : brûler les déchets biomédicaux du Centre médical (pansements, aiguilles...), pour détruire les germes éventuels et donc limiter la propagation de certaines maladies comme la tuberculose et le paludisme. Concrètement, la mission se déroulera en 3 étapes : l'envoi des matériaux, la construction et la formation sur place.

"Le four sera réalisé par les  Burkinabés eux-mêmes avec le conseil d’un membre de l’association. Ce projet a été étudié en accord avec l'hôpital qui en a financé une partie. De notre côté, nous leur envoyons les pièces réalisées par les élèves (Support de brûleurs, cheminées, portes de chargement et de dégrillage.....), trois brûleurs que nous avons récupéré chez des particuliers et des briques réfractaires achetées à Bolène. Le convoi partira le 15 mai et devrait arriver avant la saison des pluies. La construction devrait ensuite prendre une semaine", explique Gaston Mazoyer, animateur international au sein de l'association gardoise.

Enfin, une session de sensibilisation sera menée par une ancienne infirmière de l'hôpital de Bagnols : "J'effectuerai 4 missions pour former le personnel et assurer un suivi. Actuellement, ils ont un incinérateur qui marche très mal. Nous devons essayer de leur faire comprendre l'intérêt qu'ils auront à faire le tri des biomatériaux. Nous avons conçu, avec un ingénieur, un incinérateur qui consomme peu de gazoil pour que le coût ne soit pas un frein. De même, nous souhaitons les inciter à faire des brûlots régulièrement pour que la machine conserve la chaleur et dépense moins d'énergie", ajoute Charlotte Marichal. Enfin, un membre de l'association spécialisé en chauffage se rendra également sur place pour former à l'entretien.

Par la suite, AGIR souhaite construire un bâtiment pour l'incinérateur ainsi qu'une zone clôturée pour les déchets de toute nature.

Eloïse Levesque

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