Se balader en garrigue avec son chien ? Affreusement classique. Lui lancer la balle ? Terriblement commun. À Clarensac, Véronique Le Breton apprend aux chiens et à leur maître à se synchroniser pour de petites chorégraphies. Le « dog dancing » est une discipline avec des compétitions. En deux ans, deux parcs de jeux réservés aux chiens ont ouvert dans le Gard. Le Dog warrior de Saze accueille même, les 27 et 28 septembre, la première édition d’un festival 100 % chien, le Doggy en Provence. Au menu : initiation à des activités sportives, ateliers bien-être et marché de produits canins. Julie Bernard y proposera des biscuits pour chiens. Son rêve ? Ouvrir une boulangerie spécialisée dans le sud. Sa cible : les 25-35 ans, actifs sur Instagram. « C’est complètement branché d’avoir un chien », confirme Mylène Bertaux, auteure d’un livre-enquête sur le sujet. À Aimargues, chez Royal Canin, une trentaine de cockers, bergers australiens ou autres, viennent chaque jour au bureau avec leur maître. Véronique Roy estime que « cela soulage le stress et encourage à bouger » mais aussi que « c’est un énorme plus pour recruter la génération Z ».
Alors, on danse ?
Sauter, tournoyer… À Clarensac, on peut apprendre à «
danser » avec son chien. Initiations de yoga du chien, parcours du
combattant à faire en duo, espace bien-être… Les 27 et 28
septembre, le parc Dog Warrior de Saze accueille le premier
festival "Doggy en Provence".
« Allez, on va danser. » Volt, 15 mois et 7 kilos sur
la balance, s’extirpe de son panier. Marie-José Mercier, sa
maîtresse, a fêté ses 70 ans la veille. Mais cette Nîmoise qui a
piloté des ambulances du Samu jusqu’à 65 ans, n’a aucun déficit
d’énergie. Au contraire. Jeudi 4 septembre, à 8h30, elle emmène
Volt suivre une séance de Dog dancing chez Educa’Swing, à
Clarensac. Au début du cours, Véronique Le Breton, éducatrice
canine, fait travailler à Volt le « focus ». Plutôt que de se jeter
goulument sur les friandises posées sur des plots, ce Jack Russell
doit écouter les consignes de sa maîtresse : sauter dans un cerceau
formé par ses bras, poser ses pattes sur les chaussures de
Marie-Jo. Quand il y parvient, là et seulement à ce moment-là, il a
le droit de croquer les friandises. La séance se clôture par le «
pass ». Il doit « danser », c’est-à-dire exécuter 10 petits tours
ou « tricks ».
De la main, Marie-José Mercier le fait pa …
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