Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 07.03.2021 - corentin-migoule - 2 min  - vu 752 fois

ALÈS La section du Parti socialiste regrette le choix d'implantation de la nouvelle prison

La section alésienne du PS prévoit une communication future au sujet du plan local d'urbanisme. (Photo Corentin Migoule)

Comme cela a récemment été annoncé dans Objectif Gard (lire ici), le nouvel établissement pénitentiaire, longtemps pressenti du côté d'Alès, va filer à Nîmes. Une décision qui agace la section alésienne du Parti socialiste.

Par l'intermédiaire d'un communiqué adressé à la presse ce vendredi, la section alésienne du Parti socialiste exprime sa "surprise" et sa "déception" de voir filer à Nîmes le projet de création d'une prison "longtemps pressenti sur le bassin alésien", le tout "sous l’influence déterminée et active d’une élue qui aura eu raison des atermoiements des représentants de notre territoire certainement peu inspirés par ce projet."

Une décision "lourde de conséquences pour notre territoire", d'après le PS alésien, qui rappelle que cet échec représente la perte de "400 emplois directs et indirects, de travail pour nos entreprises du bâtiment, de développement, voire d’installations de sociétés de restauration, d’entretien, de blanchisserie…"

Le tournant de la réforme Dati

S'éloignant de l'aspect économique, le communiqué prend soin de ne pas "négliger l’avenir de notre tribunal alésien qui, depuis la réforme Dati, connait, de manière périodique, des menaces de restriction de son activité, voire de fermeture", et pour lequel "seul le combat des hommes et des femmes politiques, des personnels judiciaires et des avocats ont permis ces dernières années de sauvegarder l’activité alésienne"

L’installation de cette structure sur le bassin alésien, comme cela a longtemps été envisagé, "aurait définitivement renforcé l’activité judiciaire, favorisé l’arrivée de magistrats, l’installation d’avocats, l’augmentation des forces de sécurité intérieures, et indéniablement éloigné le risque de fermeture, mais il n’en sera rien."

"Au mépris de l’intérêt général"

La section alésienne du PS voit dans ce choix "un marqueur fort de la politique menée par ce gouvernement LREM" qui "privilégie la concentration des services publics en zone urbaine plutôt qu’en zone rurale."

Et d'insister : "Nîmes aura donc obtenu de ce gouvernement l’agrandissement de sa première prison et donc l’installation d’une seconde au mépris de l’intérêt général et des efforts faits, en leur temps, par les députés Dumas et Verdier, unis eux pour le territoire."

Corentin Migoule

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