Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 19.09.2021 - corentin-migoule - 2 min  - vu 885 fois

ALÈS L'AFPA en mode séduction pour compenser la pénurie dans les métiers de l'industrie

Le formateur Norbert Chatal mène la visite du pôle usinage de l'AFPA Alès. (Photo Corentin Migoule)

Ce jeudi 16 septembre, l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes d’Alès (AFPA), implantée dans le quartier de Rochebelle, a ouvert ses portes au public en montrant son visage le plus séduisant.

Faire découvrir les métiers de l’industrie et tenter de les rendre "glamour", tel était l’objectif de cette journée portes ouvertes de l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA) d’Alès, qui dispense également plusieurs formations dans les métiers du social. Une petite centaine de visiteurs y a pris part ce jeudi 16 septembre.

"Sans usinage, il faut bien comprendre qu'on n'obtient plus rien du tout", prévient Sonia Fiachetti, directrice du site, tentant de faire la promotion d'une filière frappée par une pénurie de main d'œuvre et qui, comme la soudure, peut rapporter gros. "De 2 000 à 6 000 euros par mois pour un employé en fonction de sa situation géographique", avance la dernière nommée.

75% de réinsertion post-formation

En proposant des filières de formations courtes (de 6 à 12 mois environ) aux jeunes décrocheurs sans qualification du bassin alésien, l'AFPA Alès procède auprès d'eux à une remise en confiance : "On est le premier maillon à les remettre dans une dynamique positive", indique Hugues Michoux, responsable d'une formation nouvellement créée à l'attention des 16-18 ans. Et ce dernier de développer : "Par des visites sur le terrain, on leur ouvre le champ de tous les possibles. S'ils sont sérieux, ils ont toutes les chances d'avoir un métier à l'issue de leur formation." 

En effet, "on affiche plus de 75% de retour à l'emploi dans les six mois post-formation", se réjouit Sonia Fiachetti, directrice du centre qui accueille jusqu'à 400 personnes chaque jour. Consciente que la pandémie va laisser des traces, notamment sur "les nombreux jeunes n'ayant pas adhéré au télétravail", la directrice de l'établissement alésien voit d'un très bon œil l'arrivée prochaine à La Grand'Combe du premier Épide (Établissement pour l’insertion dans l’emploi) de l'ex-région Languedoc-Roussillon. "Un partenariat est en construction, ce sont deux structures complémentaires", fait-elle apprécier.

Corentin Migoule

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