Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 06.02.2014 - elodie-boschet - 2 min  - vu 328 fois

ALÈS Les soignants en gériatrie ne lâchent rien

Le collectif de soignants du pôle personnes âgées sur le parvis de l'hôpital après les échanges avec la directrice des ressources humaines. Photo DR/EB

Rebelote ce matin au Centre hospitalier d'Alès. Après les échanges musclés de lundi dernier avec le directeur, les soignants du pôle personnes âgées ont de nouveau tenté d'interpeller François Mourgues ce jeudi à propos de leur demande de report de la mise en place du roulement des 7h40. Sauf que cette fois, celui-ci a pris la poudre d'escampette quelques minutes avant que les agents hospitaliers n'investissent le couloir de la direction, où il était en réunion en début de matinée. Loin d'abandonner, les soignants mobilisés sont allés attendre, à la sortie des toilettes, la directrice des ressources humaines de l'hôpital, Catherine Barbezieux. "Il n'y aura pas de report des 7h40 au 1er septembre, la décision a été prise ce matin" a t-elle calmement annoncé à ceux qui souhaitent pourtant poursuivre, à la majorité, l'expérimentation basée sur un rythme de 12h.

"Depuis le 25 septembre une demande de rendez-vous a été faite par les agents du collectif, par les agents des organisations syndicales. Pour autant nous n'avons toujours pas de réponse et Monsieur Mourgues n'est toujours pas prêt à nous recevoir" a lancé Geoffrey Rabier pour la CGT. À la directrice des ressources humaines de répondre : "Il y a eu des réunions qui ont été organisées sur chaque site, vous ne pouvez pas dire qu'il n'y a pas eu d'information". Mais les salariés auraient préféré un dialogue avec la direction. De plus, la remise en œuvre à partir du 1er mars des roulements en 7h40 entraînerait des "plannings illégaux" pour les agents. "Vous allez avoir une recrudescence des arrêts maladies à partir du 1er mars" prévient une soignante. "Vous êtes en train de me dire que les arrêts maladies ne seront pas des vrais arrêts de travail ? Car ça je ne peux pas l'entendre" rétorque Catherine Barbezieux, s'attirant les foudres des agents. "Je ne peux rien vous apporter de plus" a t-elle ajouté avant de s'éclipser. Le collectif a poursuivi son action en dénonçant "le non dialogue" dans les différents services du centre hospitalier mais aussi en prenant contact avec le responsable du pôle médico-social de l'Agence régionale de santé.

Elodie Boschet

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