Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 19.03.2013  - 2 min  - vu 389 fois

ALÈS Un nouvel IRM pour l'hôpital

1,2 millions d'investissement plus 250.000€ de travaux pour un appareil de 5 tonnes qu'il a fallu décharger avec une grue ce mardi 12 mars et installer dans le local prévu à coté des urgences.

"Techniquement cela se passe en trois phases, une phase d'aménagement des locaux en amont, la construction de la cage de Faraday (destinée à protéger des nuisances électriques et surtout électromagnétiques causées par le gigantesque aimant) et enfin l'installation de l'IRM" explique Pierre Rigo. L'hôpital a laissé Siemens prendre en charge les travaux concernant la cage, en l’occurrence pour Alès un plancher de cuivre et des éléments modulaires. "Nous avons choisi d'installer une machine de 70cm de diamètre soit légèrement au dessus du standard, ce qui améliore beaucoup  le confort . Même si ce modèle n'est pas le moins bruyant, le malade pourra disposer d'un casque avec de la musique, nous avons également fait construire une baie de vision sur mesure pour le poste de ce commande" poursuit Pierre Rigo.

On peut dire que cet appareil d'imagerie par résonance magnétique dont la mise en service est prévue le 2 avril était très attendu à Alès. On se souvient en effet qu'il était déjà dans les projets de l'hôpital quand l'outil a finalement été attribué au secteur privé (Bonnefons). Il faudra attendre fin 2012 pour que l'Agence régionale de santé décide qu'il y avait place pour deux IRM sur le bassin. Un bassin de santé des Cévennes qui, comme le rappelle Fabien Chanabas, regroupe 180.000 habitants avec la basse Ardèche et la basse Lozère. L'hôpital fonctionnait jusqu'à ce jour avec l'unité mobile Mende-Bagnols-Alès. "L'arrivé de cet appareil fait partie des priorité du pôle du génie médical" explique Fabien Chanabas. "C'est un équipement nécessaire pour la prise en charge des AVC. Il fait partie  de la politique de santé publique qui tente d'éviter les radiations (l'imagerie par résonance magnétique n'utilise pas les rayons). Il représente un gage d'attractivité médicale pour les professionnels et surtout il permet l'efficacité des pratiques de chirurgie ambulatoire, ce qui constitue une grande priorité nationale".

R.M

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