Derrière la grande enseigne jaune visible depuis la route, une histoire de passion et de liberté. « Nous travaillions tous ensemble dans un autre magasin d’Alès, mais l’ambiance ne nous convenait plus. Nous voulions faire les choses à notre manière », confie Florent Senia, co-dirigeant avec Sébastien Rouaud. L’équipe est complétée par Pascal Guigon, en charge des ventes, et les deux spécialistes de l’atelier, Franck Faucheux et Jean Veyres.

 

Tous les vélos, pour tous les âges et tous les budgets

Chez Vélo Jaune, on trouve aussi bien le petit VTT pour débuter à 399 € que le vélo de route de luxe à 25 000 €, en édition limitée et recouvert de feuille d’or. Vélos électriques, musculaires, VTC, gravel, modèles pour enfants ou pièces rares… la gamme est vaste et pensée pour répondre à toutes les envies.

« Nous faisons aussi beaucoup de montage à la carte, en adaptant chaque vélo à la morphologie, aux besoins et même aux pathologies du client », précise Florent. Une table d’ostéopathie et des outils de mesure viennent compléter le dispositif, permettant d’optimiser la position du cycliste pour le confort et la performance.

Un magasin sur deux étages et un atelier bien équipé

Le rez-de-chaussée est dédié aux vélos électriques et musculaires, avec un atelier de 30 m² où Franck et Jean assurent réparations et entretiens complets. À l’étage, place aux accessoires, textiles et équipements pour cyclistes : casques, chaussures, maillots, cuissards… ainsi qu’un espace cosy pour accueillir les clients autour d’un café. Les amateurs de route y découvriront aussi de belles pièces et des éditions limitées, parfois montées sur mesure selon les envies les plus pointues.

 

Un clin d’œil au Tour de France

Le nom « Vélo Jaune » fait évidemment référence au célèbre maillot du leader du Tour. « Nous voulions nous appeler “Le Maillot Jaune”, mais le nom était déjà déposé. Nous avons donc opté pour Vélo Jaune, un nom simple, parlant et compréhensible dans plusieurs langues », raconte Florent. L’enseigne, visible et moderne, se voulait à l’image de l’équipe : dynamique, accueillante et résolument tournée vers la passion du deux-roues.

L’effet Tour de France… encore inégal

Si l’événement attire chaque année des foules et stimule les ventes, son impact reste inégal. « Le Tour de France masculin a clairement un effet positif : quand il passe dans la région, ça donne envie aux gens de rouler, d’investir dans un nouveau vélo ou de s’équiper », reconnaît Florent.
En revanche, le Tour de France féminin, bien que spectaculaire et de plus en plus médiatisé, ne provoque pas encore le même engouement commercial. « Le cyclisme reste un milieu très masculin. On aimerait que ça change. Ce sport est magnifique et accessible à tous, mais nos clientes viennent encore rarement seules au magasin », regrette le co-dirigeant, qui espère voir un jour davantage de femmes enfourcher un vélo de route.

Un marché dépendant des saisons et de la météo

La clientèle va des enfants aux retraités, avec un cœur de cible situé entre 35 et 50 ans. Mais comme souvent dans les sports de plein air, la météo joue un rôle décisif. « S’il pleut, les gens ne roulent pas, donc ils n’achètent pas. Nos gros mois vont d’avril à fin septembre, mais chaque saison a ses spécialités : gravel à l’automne, vélos électriques l’hiver, VTC au printemps… », détaille Florent.

Et si l’entretien est important, c’est bien la vente qui reste le moteur principal de l’activité. « Un bon service après-vente fidélise, et souvent, un client qui vient faire réviser son vélo finit par en changer. »

 

Durer dans le temps

Depuis son ouverture, Vélo Jaune dépasse les objectifs fixés. « Nous voulons que le magasin s’installe dans le temps. On a commencé petit, avec peu de stock, et on monte progressivement en puissance », indique Florent. L’emplacement, choisi après plusieurs mois de recherches, a été entièrement rénové par l’équipe.

Avec sa large gamme, son service personnalisé et son équipe soudée, Vélo Jaune entend bien devenir l’étape incontournable de tous les passionnés de deux roues dans la région… et pourquoi pas inspirer la prochaine génération de cyclistes, hommes comme femmes.