Publié il y a 14 h - Mise à jour le 28.07.2025 - François Desmeures - 2 min  - vu 164 fois

ANDUZE La 5e édition de Jazzoparc fait entrer le festival dans une autre dimension

Le festival s'est achevé dans la liesse, avec le concert le plus suivi, celui de Tiken Jah Fakoly

- François Desmeures

Un public apparemment comblé, des artistes ravis et, accessoirement, aucun déordement de quelque nature que ce soit (sauf musicaux) : cette 5e édition de Jazzoparc a confirmé tous les espoirs placés en elle dès l'annonce de la programmation. Les trois soirées, cohérentes et de haute volée, ont aussi explosé les compteurs de la fréquentation d'une entreprise qui nécessite le travail de 140 bénévoles. 

Le festival s'est achevé dans la liesse, avec le concert le plus suivi, celui de Tiken Jah Fakoly • François Desmeures

De la clarinette classique New Orleans d'Adrian Cox, vendredi 25 au soir, aux "Rastafari" lancés par Tiken Jah Fakoly dimanche en fin de festival, Jazzoparc aura offert, pour sa 5e édition, sept tableaux riches et variés d'un jazz qui résonne hors de ses propres frontières. Au cours de trois soirées qui ont offert "trois voyages et des émotions différentes, se réjouit le directeur du festival, Philippe Couret, et qui ont permis de faire se rencontrer des publics très différents". 

Robin McKelle, second artiste du vendredi • François Desmeures

Entre jazz et blues, Robin Mc Kelle a donné un récital sous le signe d'Ella Fitzgerald • François Desmeures

Un public qui n'avait jamais aussi nombreux - "environ 7 000 personnes dans le In, donc proche des 10 000 avec le Off", se réjouit Philippe Couret - et dont le nombre a augmenté chaque soir. "La provenance est aussi intéressante, avec des gens venus de Marseille, Lyon, de l'Occitanie et au-delà, poursuit Philippe Couret. On constate aussi un impact grandissant sur les réseaux sociaux."

L'organique Faada Freddy a véritablement lancé le festival, sans instrument, mais avec une énergie communicative • François Desmeures

Les sons de Faada Freddy sont issus des corps de ses accompagnateurs, que ce soit le rythme ou les effets • François Desmeures

De quoi, donc, envisager une sixième édition sereinement l'année prochaine ? "C'est quand même toujours un combat", nuance Philippe Couret, en plein démontage. Il se satisfait, au passage, d'avoir vu les responsables d'institution, sur scène, affirmer leur soutien. Mais se doute que la recherche de subventions sera quand même difficile, dans un festival qui tient, aussi et surtout, grâce aux bras de ses 140 bénévoles. Eux sont majoritairement prêts à rempiler... 

Pendant le concert de Faada Freddy • François Desmeures

Faada Freddy et son équipe se sont même offert un petit tour au milieu du public • François Desmeures

Une trentaine de membres des Fous chantants ont rejoint l'artiste sénégalais pour un morceau en commun • François Desmeures

Le clarinettiste Adrian Cox (ici lors de la clotûre du vendredi soir) avait été le premier sur scène pour lancer le festival • François Desmeures

Le plus Français des Colombiens, Yuri Buenaventura, a idéalement lancé la soirée salsa du samedi soir • François Desmeures

Les New York salsa all stars sont en fait une mosqaïque de tous les pays sud-américains, avec un Italien • François Desmeures

Le groupe de salsa dura a dynamité la scène du parc de Cordeliers, en compagnie des maestros Jimmy Bosch, au trombone, et d'Alfredo de la Fe au violon • François Desmeures

Les musiciens de Yuri Buenaventura ont rejoint le New York salsa all stard, samedi soir, pour un final envahi de cuivres • François Desmeures

La virtuose gambienne de la kora, Sonah Jobarteh (avec son fils, Sidiki, au balafon) possède, en plus de son instrument, une voix puissante et envoûtante • François Desmeures

L'Ivoirien Tiken Jah Fakoly, maître du reggae africain, a drainé un public de fans pour un concert acoustique • François Desmeures

François Desmeures

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