ANDUZE La 5e édition de Jazzoparc fait entrer le festival dans une autre dimension

Le festival s'est achevé dans la liesse, avec le concert le plus suivi, celui de Tiken Jah Fakoly
- François DesmeuresUn public apparemment comblé, des artistes ravis et, accessoirement, aucun déordement de quelque nature que ce soit (sauf musicaux) : cette 5e édition de Jazzoparc a confirmé tous les espoirs placés en elle dès l'annonce de la programmation. Les trois soirées, cohérentes et de haute volée, ont aussi explosé les compteurs de la fréquentation d'une entreprise qui nécessite le travail de 140 bénévoles.
De la clarinette classique New Orleans d'Adrian Cox, vendredi 25 au soir, aux "Rastafari" lancés par Tiken Jah Fakoly dimanche en fin de festival, Jazzoparc aura offert, pour sa 5e édition, sept tableaux riches et variés d'un jazz qui résonne hors de ses propres frontières. Au cours de trois soirées qui ont offert "trois voyages et des émotions différentes, se réjouit le directeur du festival, Philippe Couret, et qui ont permis de faire se rencontrer des publics très différents".
Un public qui n'avait jamais aussi nombreux - "environ 7 000 personnes dans le In, donc proche des 10 000 avec le Off", se réjouit Philippe Couret - et dont le nombre a augmenté chaque soir. "La provenance est aussi intéressante, avec des gens venus de Marseille, Lyon, de l'Occitanie et au-delà, poursuit Philippe Couret. On constate aussi un impact grandissant sur les réseaux sociaux."
De quoi, donc, envisager une sixième édition sereinement l'année prochaine ? "C'est quand même toujours un combat", nuance Philippe Couret, en plein démontage. Il se satisfait, au passage, d'avoir vu les responsables d'institution, sur scène, affirmer leur soutien. Mais se doute que la recherche de subventions sera quand même difficile, dans un festival qui tient, aussi et surtout, grâce aux bras de ses 140 bénévoles. Eux sont majoritairement prêts à rempiler...