Publié il y a 1 h - Mise à jour le 16.11.2025 - Rose Macauley - 2 min  - vu 36 fois

ARLES C’est parti pour le 68e édition du Salon international des santonniers

La 68e édition du Salon international des cantonniers

La 68e édition du Salon international des santonniers a ouvert ses portes ce samedi.

- Rose Macauley

La toute nouvelle édition du Salon international des santonniers a ouvert ses portes ce samedi 15 novembre. Petits et grands sont donc invités à découvrir cet art traditionnel, au sein de l’Église Sainte-Anne.

Au cœur de l'église Sainte-Anne, à Arles, santonniers professionnels et créchistes amateurs font la part belle à l’artisanat autour des santons, ces petites figurines en argile qui racontent toute une histoire. Après le Portugal l’année passée, le Salon annuel rend hommage à un territoire de santonniers : la vallée d’Aoste, en Italie. « Cette année, c’est un peu spécial, car les santons de la vallée d’Aoste, c’est plus des sculptures », explique Guy Aubert, le président de l’équipe organisatrice du salon.

La 68e édition du Salon international des cantonniers, santons
Les santonniers de la vallée d'Aoste sont mis à l'honneur lors de cette nouvelle édition. • Rose Macauley

Personnages miniatures peints à la main, amphores ajourées laissant apparaître des figurines, animaux de tous les horizons ou encore scènes de vie d’antan sont représentés dans cette exposition aux multiples facettes. « Il y a un travail énorme, il faut être artiste », souligne le président face à un éléphant trônant dans une vitrine. Intégralement réalisé en argile, l’animal a ensuite été séché pendant plusieurs jours, avant d’être cuit au four, puis peint. Un travail de minutie extrême livré aux curieux, venus se délecter de cet art traditionnel. Avec ses 10 000 entrées lors de l’édition précédente, les organisateurs du salon espèrent que le public sera de nouveau au rendez-vous.

La 68e édition du Salon international des cantonniers, santons
Des figurines plus vraies que natures ont pris leur place dans les différentes vitrines. • Rose Macauley

« J’ai trop envie d’y aller »

Pauline, Maxime et leur fille Maïssa ont poussé la porte par curiosité : « Mon conjoint aime beaucoup les santons, donc on est rentrés », explique la mère de famille. Une décision initiée par la petite Maïssa : « J'ai trop envie d’y aller », a-t-elle dit à ses parents en remarquant la nature de l’exposition. Un choix qu’elle n’a pas regretté. Sitôt entrée, elle s’est promenée avec joie entre les différentes vitrines pour admirer le travail des multiples artistes professionnels et amateurs.

La 68e édition du Salon international des cantonniers, santons
Certaines scènes de vie sont représentées grâce au travail minutieux de créchistes amateurs, mettant en scène des santons achetés, pleints ou frabriqués de A à Z.  • Rose Macauley

« Il y a des objets qui me touchent plus », relève Maxime en faisant référence aux amphores décorées de petits santons. Un objet lui rappelant celui possédé par sa grand-mère, il y a de cela de nombreuses années. « Ça permet de se rendre compte que c’est vraiment un objet d’artisanat particulier », ajoute-t-il. Après de nombreuses années sans y parvenir, c'est acté, Maxime et sa petite famille installeront une crèche chez eux cette année, à l’approche des fêtes.

La 68e édition du Salon international des cantonniers, santons
Les crèches de la nativité concervent leur place importante dans cet art traditionnel, tout en laissant la place à des décorations plus contemporaines.  • Rose Macauley

Un exposant d’honneur

En dehors de la vitrine donnée aux santonniers de la Vallée d’Aoste, un invité d’honneur s’est laissé convaincre par cette 68ᵉ édition du Salon. Il s’agit de Serge Vincent, spécialisé dans les santons de terre cuite peints à l’huile. « Ça fait quatorze ans qu’il n’a pas mis les pieds à Arles, raconte Guy Aubert. Mais cette année, il nous a fait l’honneur d’accepter notre invitation ». Plusieurs vitrines sont alors consacrées aux œuvres de cet artiste provençal.

La 68e édition du Salon international des cantonniers, santons
Quelques curieux sont venus admirer les différentes oeuvres exposées. • Rose Macauley

L’exposition est visible jusqu’au 18 janvier 2026. Elle est au tarif de 2 €, mais reste gratuite pour les moins de 18 ans. Une grande crèche de la nativité de 70 m2 sera également installée dans l'église des Trinitaires et visible à partir du 6 décembre prochain. Trois cents santons, dont certains animés, apporteront féérie dans l’édifice historique arlésien.

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