C’est sur la place Vincent-Auriol et le parvis de l’école élémentaire Jules-Valès, à Arles, que la fête a battu son plein à l’occasion des journées taurines, ce samedi 15 novembre. « Venez goûter les gâteaux, lance l’animateur dans le micro. La part de gâteau maison est à cinquante centimes ». Des gourmandises, gentiment préparées par des membres de l’Association des parents d’élèves du groupe scolaire de Griffeuille.
Après des démonstrations menées par l’École des raseteurs et l’Association des practicos, dans la matinée, les enfants de l’école voisine, mais aussi les habitants du quartiers, curieux de participer à la fête, se sont réunis autour d’une paëlla.
Des ateliers pour tous
Pour animer la journée, de nombreuses activités ont été organisées par le Comité de la feria, la Communauté d’agglomération Arles Crau Camargue Montagnette (ACCM), ainsi que la Ville d’Arles, qui a également participé à rendre possible cet événement. Une mini-feria a pris place dans le quartier entre initiations au maniement de la cape rouge de matador, prenant le nom de toreo de salon, taureau mécanique, fanfare joyeuse et gourmandises de toutes sortes. Des carretons, ces taureaux factices montés sur roulettes, ont également envahi la place Vincent-Auriol, au grand bonheur des petits comme des grands.
Initialement prévue le 18 octobre dernier, la fête a failli ne pas avoir lieu. En cause : la dermatose bovine empêchant le déplacement de troupeaux de taureaux. Malgré l’organisation de l’événement à une date ultérieure, les animaux, si chers aux ferias, n’ont pas pu faire le déplacement. Bien que la fête les mette à l’honneur, aucun taureau n’était donc présent en cette journée taurine. Malgré leur absence, la journée s’est poursuivie dans la bonne humeur avec une animation musicale proposée par le groupe de danse folklorique l’Étoile de l’avenir.