Pour Yannick, c’est l’alcool qui l’a conduit devant le Tribunal correctionnel de Nîmes. Après avoir préparé ses valises pour un week-end à Metz, le prévenu aurait quitté son domicile au volant de son véhicule. Problème : il a déjeuné avec un ami en forçant un peu sur la boisson. Arrivé aux abords d’un stop, le prévenu se serait arrêté, aurait hésité, puis se serait engagé. « Je pensais que j’avais le temps », a-t-il confié aux enquêteurs. La mauvaise décision étant prise, la voiture aurait patiné, laissant l’automobiliste en travers de la route mouillé, épisode méditerranéen oblige. C’est alors qu’il a été percuté par un véhicule Peugeot 3008, arrivant de l’axe prioritaire. Contrôlé par les gendarmes, le prévenu a été déclaré positif à l’alcool, à hauteur de 1,24 g par litre de sang.
Face aux conclusions de nullité soulevées par Maître Alexandre Boissière, le dossier a été mis en délibéré. La décision sera rendue le 4 décembre prochain à 9 h.
Radouane, lui, est prévenu pour des faits multiples. Conduite sans permis, sous l’emprise du cannabis, franchissement de ligne continue et excès de vitesse sont autant de délits qui ont conduit ce prévenu devant le Tribunal correctionnel nîmois. Le tout, en présence de sa compagne et de son enfant, tous deux passagers du véhicule. Malgré le rapport dressé par les forces de l’ordre, le prévenu réfute trois des quatre chefs de prévention. Il reconnaît toutefois la consommation de stupéfiants : « Pour les stupéfiants, oui, mais pour les faits de conduite, non », explique-t-il. « J’ai pas été notifié de la suspension, j’ai rien reçu », se défend le prévenu, interrogé par Edouard Le Jan, président à l’audience. Il conteste également l’excès de vitesse, mais également le franchissement de ligne blanche : « J’ai roulé un peu plus vite que la vitesse, mais pas à 110 km/h, lance-t-il. Et il y avait pas de ligne continue ».
« Je reste sourd à ses arguments », lance Stéphane Bertrand, procureur de la République. Face aux huit mentions à son casier judiciaire, notamment liés à des délits routiers, le prévenu a été condamné à 6 mois de prison avec sursis simple, à l’annulation de son permis de conduire et l’interdiction de le repasser dans un délai de 3 mois. Lui a également été imposé le paiement d’une amende de 150 €.
C’est à l’occasion d’un trajet de retour de vacances que Rudy a vu son avenir d’automobiliste basculer. Le 21 avril 2024, il a été contrôlé par les forces de l’ordre au volant de son véhicule Yamaha. Constatant un état anxieux et un comportement éminemment nerveux chez le jeune homme, les forces de l’ordre ont procédé à un test de consommation de stupéfiants. Test qui s’est avéré positif concernant la consommation de cocaïne. « Je pensais que j’étais négatif », lance Rudy, interrogé sur cette consommation. De retour d’un week-end en Espagne, il aurait consommé de la cocaïne deux jours avant d’être arrêté au volant de son véhicule. D’autant qu’il serait sous le coup d’une suspension de son permis de conduire.
Le prévenu étant connu de la justice pour des délits routiers, mais également pour des faits de violences, de vol en réunion ou encore d’outrages à personnes dépositaires de l’autorité public, Rudy a été condamné à une peine de 6 mois d’emprisonnement assorti d’un sursis simple. Lui est également notifiée l'interdiction de repasser son permis de conduire dans un délai de 3 mois et la confiscation de son véhicle.