Dans la soirée du 1er mai 2024, la police municipale se rend au domicile d'un couple d'Aubaisiens. Le couple est en crise, sur fond d'alcool, ce qui n'arrange rien... Rapidement suspecté d'être l'auteur de violences conjugales sur sa compagne, Bruno, pourtant à l'origine de l'appel passé aux forces de l'ordre, perd patience. Hassana, sa conjointe, aurait tenté d'incendier la maison familiale à l'aide d'un briquet, avant de se faire bousculer par son compagnon et de chuter brutalement. "J'ai eu peur", se justifie-t-il lors de l'audience correctionnelle du 2 octobre, au tribunal de Nîmes.
Une fois sur place, les agents de la police municipale sont confrontés à un homme "agressif" et "menaçant par les gestes". Au tribunal, Bruno proteste : "J'ai été pris pour cible par les policiers. Ma femme est devenue la victime et moi la source du problème. C'est moi qui ai appelé, j'ai un sentiment d'injustice."
Il lance son caniche à l'attaque
Venu en renfort des policiers municipaux, un groupe de gendarmes a demandé à Bruno de s'habiller pour pouvoir procéder à son interpellation. "J'étais nu sous mon peignoir, je voulais de l'intimité", explique le pudique Bruno. Contrarié, l'homme d'une quarantaine d'années aurait résisté aux gendarmes en se jetant contre les murs, puis au sol. "Vous donnez l'ordre à votre caniche d'attaquer !", s'étonne la présidente Anne-Carine David.
Relaxé pour les faits de violences conjugales, le prévenu a écopé de 3 mois de prison avec sursis pour rébellion. Une soirée que les deux conjoints, toujours en couple aujourd'hui, souhaitent oublier. De toute façon, le caniche veille...