Publié il y a 3 h - Mise à jour le 15.10.2025 - Rose Macauley - 2 min  - vu 124 fois

AU PALAIS Un teufeur accusé de violences contre les forces de l’ordre

véhicule gendarmerie tribunal judiciaire de Nîmes

Les faits se sont déroulés le 20 avril 2025, à l'occasion de la rave party organisée illégalement à Flaux, dans le Gard.

- Rose Macauley

La rave-party a eu lieu à Flaux au mois d'avril. Un gendarme raconte qu'il n'a "jamais connu une violence comme ça"

Les faits jugés ce mercredi 15 octobre devant le tribunal correctionnel de Nîmes se sont produits lors d'une rave-party à Flaux, près d'Uzès, en avril 2025. Dans le box, se tient l’un des teufeurs qui serait responsable des blessures des gendarmes. Présents sur les lieux pour une opération pacifique, huit militaires ont été blessés par des jets de projectiles, leur causant une interruption temporaire de travail allant jusqu'à huit jours.

Les images de quatre caméras piéton, portées par les gendarmes au moment de l’intervention, permettent d’identifier Vincent, le prévenu, comme étant présent sur les lieux. « On vous reconnaît, monsieur », lance le juge Édouard Le Jan. Même s'il admet avoir été présent à la rave-party, le quadragénaire ne reconnaît pas les faits : « Je les ai insultés, mais en aucun cas je n’ai été violent avec les gendarmes. » Ayant consommé du LSD et de l’alcool, le prévenu précise que « ça reste flou », lorsqu’il est interrogé par le tribunal.

Jet de cannettes, de bouteilles et même d'une échelle !

Décrit dans le rapport des militaires comme étant un individu « hostile, excité et violent à l’égard des gendarmes », le prévenu aurait participé aux jets de projectiles. Cannettes, bouteilles en verre, tasseaux de bois, pierres, et même une échelle et un escabeau ont été lancés sur les gendarmes en exercice, parfois sans que ces derniers ne soient équipés de casques. Les unités présentes ont dû faire usage de grenades de désencerclement afin de se replier vers leurs véhicules. « Les gendarmes se sont objectivement retrouvés en situation de danger », souligne le président. Un constat corroboré par les dires des militaires : « Je n’ai jamais connu une violence comme ça », raconte l’un d’eux.

Se défendant d’avoir été violent, le prévenu maintient simplement avoir voulu « faire partir » les gendarmes, mais sans exercer de violence physique. Une version qui n'a pas convaincu le tribunal : il écope de 15 mois de prison, dont 6 mois ferme.

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