Au cours d'un conseil municipal express, organisé le mardi 14 octobre au soir, les 22 élus muncipaux d'Uzès, se sont penchés plus en longeur, sur la délibération numéro 15. Celle-ci portait sur l'approbation de la convention de gestion en flux des droits de réservation de logements sociaux, entre Uzès et la SEMIGA. "L’objectif du passage à la gestion en flux est d’assurer davantage de fluidité dans le parc social, de mieux répondre aux demandes de logement dans leur diversité (en élargissant les possibilités de réponse à chaque demande). C’est aussi un levier pour renforcer l’égalité des chances en permettant plus de mixité sociale sur les territoires", présentait le compte rendu. Le maire est monté au créneau pour exprimer son désaccord.
"Cela ne nous encourage pas à faire du logement social"
Pas de quoi convaincre le maire Jean-Luc Chapon, qui s'est montré perplexe sur cette décision : "7 logements sur 130 qui nous sont accordés, c'est quand même très peu", constate-t-il. Avant de pousser un coup de gueule : "Cela ne nous encourage pas à faire du logement social. Vous voyez le peu de chance que l'on a de l'emporter. Pour un État qui veut avoir des logements sociaux, ce n'est pas la solution. À partir du moment où l'on ne maîtrise pas, que l'on nous envoie des gens de Nîmes, alors que nous savons que nous avons des besoins à Uzès, c'est particulièrement génant et râlant." Même sentiment pour une adjointe : "On ne peut pas faire autrement que de signer cette convention, c'est devenu obligatoire. Malheureusement, il y a seulement 7 logements sur lesquels nous sommes réservataires", soupire Muriel Bonneau, déléguée aux affaires sociales.
Franck Seropian s'est abstenu lors du vote. La convention a été approuvée. À savoir : au 31 décembre 2022, le taux de réservation de logements sociaux, au bénéfice de la commune d'Uzès, s'établissait à 0,3 % au parc locatif du bailleur. Soit l'équivalent de 0,5 logement (arrondi à 1). Ce taux servira de base pour déterminer la part du flux de logements mis à disposition par la commune, durant toute la durée de la convention, pour la période 2024-2026.
Q-Park : 41 % de recettes pour le parking Gide
Hormis cette adoption à contre-coeur, le rapport d'activité 2024 de la société Q-ParK, de la gestion de stationnement de surface sur voiries, parkings à enclos, a été abordé. "Nous avons 750 places, avec 240 places en voiries payantes. Le chiffre d'affaire s'élevait cette année à un million vingt cinq mille huit cent euros, soit une augmentation de 6 %. 41 % des recettes sont issues du parking Gide. Les recettes qui nous intéresse pour la mairie, sont au total en net de 255 500 euros" (NDLR : 293 000 euros en comptant la redevance incitative), a détaillé Fabrice Verdier. L'adoption s'est faite à l'unanimité, comme les vingt autres délibérations, étudiées à l'ordre du jour.