André Gilly est décédé dans la nuit du 4 au 5 janvier à l'âge de 92 ans. Né en 1929 à Molières-sur-Cèze, il s'était installé ensuite à Bagnols-sur-Cèze où il a siégé comme conseiller municipal de 1977 à 1989. Il a successivement été délégué à l'Éducation du second degré puis à l'Information aux côtés du maire socialiste Georges Benedetti. 

L'actuel premier magistrat, Jean-Yves Chapelet, et le président de l'Agglomération du Gard rhodanien, Jean-Christian Rey, ont tenu à rendre hommage dans un texte à André Gilly, "un homme inspiré et inspirant". Dans ces lignes, ils attestent : "Il y a dans notre Gard rhodanien, des femmes et des hommes qui font ce que nous sommes, qui nous marquent par leur simplicité, leur bienveillance et leur humanisme. André Gilly était de ceux-là et le restera pour nous à jamais."

Pour les deux élus, André Gilly "savait mobiliser les intelligences collectives. Il plaçait le collectif au-dessus de toute forme d’individualisme pour que toujours triomphe l’entraide au service d’une cause qui nous dépasse toutes et tous. Tout comme le syndicalisme, il savait que la politique est un sport de combat où rien n’est jamais définitivement acquis sans la volonté et l’engagement." Ils saluent les valeurs de cet homme de Gauche qui "était proche des gens sans distinction de classe sociale", et qui "se dressait contre toute forme d’injustice".

"Il militait avec son cœur, loin de tout calcul partisan, mettant l’humain au centre de ses convictions. Il faisait part de son désarroi dès l’apparition d’une once de mépris social. Il était convaincu par la force du changement. Convaincu par la science et ses avancées. Convaincu de l’émancipation par le travail", concluent les deux élus qui adressent toutes leurs condoléances à sa famille et à ses proches. Et qui veulent continuer à endosser le combat que portait André Gilly en essayant d'être utiles à tous les citoyens et en améliorant la vie de chacun.