Publié il y a 1 h - Mise à jour le 05.12.2025 - Thierry Allard - 2 min  - vu 25 fois

BAGNOLS/CÈZE La Ville a commémoré les morts pour la France en Algérie, au Maroc et en Tunisie

Ce vendredi soir lors de la commémoration à Bagnols

- Thierry Allard

Comme chaque 5 décembre depuis l’inauguration par Jacques Chirac du mémorial du Quai Branly en 2002, une cérémonie de commémoration s’est tenue en mémoire des morts pour la France en Algérie, au Maroc et en Tunisie entre 1954 et 1962.

À Bagnols, la cérémonie a vu l’adjoint au maire Christian Baume lire le message de la ministre déléguée auprès du ministre des Armées Alice Rufo saluant la mémoire des « deux millions de militaires dont 1,3 million d’appelés et 300 000 supplétifs engagés entre 1954 et 1962 » et, parmi eux, aux « 25 000 noms qui montent vers le ciel » sur les colonnes du mémorial. Des noms « auxquels se joignent des victimes civiles, dont beaucoup tuées après le cessez-le-feu du 19 mars 1962 », rappelle la ministre déléguée dans son message.

Une mémoire « souvent fantôme », qu’il appartient désormais de « transmettre », souligne le message. Puis le président de l’Union nationale des combattants Gérard Guillaume a pris la parole pour honorer la mémoire des ASSRA, des femmes engagées durant la guerre d’Algérie dans des missions « d’assistance médicale, de développement de l’hygiène, avec un rôle social important axé sur les femmes et les enfants », rappelle-t-il, dont « une majorité a disparu dans l’anonymat ».

Ensuite, le président des anciens combattants de Bagnols, Jean-Claude Mougenot, a évoqué aussi « les victimes des attentats du FLN et de l’OAS, les Harkis honteusement abandonnés, les blessés très nombreux » de la guerre d’Algérie, conflit dont la mémoire « demeure encore aujourd’hui vive et plurielle. » La relation bilatérale difficile entre la France et l'Algérie, marquée notamment par l'incarcération de notre confrère journaliste Christophe Gleizes, condamné à sept ans de prison cette semaine pour avoir fait son travail, en témoigne.

Le premier adjoint au maire, Maxime Couston, a clos la cérémonie en affirmant que, à travers la mémoire des morts pour la France, il s’agit aussi « d’honorer les familles qui portent cette mémoire douloureuse », dans une ville, Bagnols, qui a su accueillir des rapatriés. « Ici, nous savons ce que signifie l’accueil et la solidarité », a-t-il conclu.

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