Publié il y a 1 an - Mise à jour le 20.08.2022 - pierre-havez - 2 min  - vu 1007 fois

BEAUCAIRE Le squatteur condamné à de la détention à domicile

Police pénitentiaire devant le Palais de justice Nîmes (Photo Yannick Pons) - Yannick Pons

Un Beaucairois de 38 ans est condamné à un an sous bracelet électronique, vendredi 19 août pour outrage, menaces et violences contre les policiers venus le déloger dans le squat où il cuvait son alcool.

Le 16 août, informés d’une intrusion d’un individu dans une propriété des Voies Navigables de France, quatre policiers nationaux sont appelés sur place. À l’intérieur du squat, deux individus rigolent et menacent les policiers, lorsque ceux-ci leur demandent de sortir. L’un d’eux leur jette même un morceau de bois dessus. Les policiers finissent par utiliser une bombe lacrymogène pour les faire sortir. Mais Abdelkrim s’énerve, refuse de souffler dans l’éthylotest, et se met à insulter et menacer les policiers sans interruption.

« On avait bu et on est allé décuver dans ce squat que tout le monde connait, c’était même ouvert. Mais au moment où on s’apprêtait à sortir, ils nous ont gazé avant de nous faire du mal », se défend-il à la barre, vendredi 19 août 2022. Pour confirmer ses dires Il enlève son t-shirt et montre différentes coupures sur son dos et son torse. « Je n’ai pas pu me faire ça tout seul. Alors je suis désolé d’avoir parlé comme ça mais ils nous ont vraiment fait du mal ! », insiste-t-il.

Déjà condamné seize condamnations depuis 2002, le trentenaire se tient à carreau depuis 2015.  « Il a eu des propos honteux et scandaleux », résume le procureur Philip Ughetto, qui requiert 12 mois d’emprisonnement contre Abdelkrim. « Trois jours après, lorsque je l’ai vu, j’ai moi-même été gêné au niveau des yeux et du nez par les émanations restantes du gaz lacrymogène qu’il avait reçu, alors croyez-moi, les policiers ont pu y aller fort », fait valoir l’avocat du prévenu Carmelo Vialette. Son client écope de 12 mois d’emprisonnement, aménageable sous la forme d’un bracelet électronique, et d’une amende de 200 euros.

Pierre Havez

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