Jeudi 5 décembre s'est tenue la cérémonie commémorative à l’occasion de la journée nationale d'hommage aux "morts pour la France" pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie.

Cette journée nationale d'hommage a été fixée par décret au 5 décembre de chaque année. La date du 5 décembre renvoie à l’hommage solennel rendu en décembre 2002, par le chef de l’État, lors de l'inauguration du mémorial national dédié aux morts pour la France de la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie.

Chaque commune est donc invitée à célébrer cette journée. Et à cette occasion le préfet rappelle que les bâtiments et édifices publics doivent être pavoisés aux couleurs nationales. C'est donc devant le monument aux morts que le maire de Beaucaire, Julien Sanchez, a rendu cet hommage avec une partie de son conseil municipal et des associations d'anciens combattants.

Après avoir rappelé que de 1952 à 1962, en Algérie, au Maroc et en Tunisie, près de deux millions d’hommes ont servi et près de 70 000 ont été blessés, eaucoup sont encore vivants et « ils sont les forces vives du monde combattant ». Il a ensuite déposé une gerbe devant le monument, accompagné par les porte-drapeaux.

Un monument qui est inscrit depuis peu à l'inventaire des monuments historiques. Érigé en 1921, il mesure six mètres et il est l’œuvre de l’architecte gardois Maximilien Raphel, bien connu pour la réalisation du Musée des Beaux-Arts de Nîmes en 1907, et du sculpteur Raymond Sudre, célèbre pour ses nombreuses statues.

L’ensemble, sculpté en pierre de Lens (pierre calcaire extraite à Moulézan dans le Gard), représente une femme au costume traditionnel du Pays d’Arles, tenant un bouquet de fleurs et déposant des lauriers sur un autel qui accueille un casque de soldat français et un drapeau, au sol.

Franck Chevallier

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