BRANOUX-LES-TAILLADES Enfants, parents et élus mobilisés pour éviter une fermeture de classe

Devant l'école de Branoux
- François DesmeuresDevant les écoles de Branoux et des Taillades, les parents appelaient à une journée sans enfant, ce lundi, pour protester contre l'éventualité d'une fermeture de classe. Ils plaident un mauvais calcul de la direction des services de l'Éducation nationale (DSDEN) et craignent de voir l'un des deux sites scolaires de la commune fermer.
Ils espèrent beaucoup dans la rencontre de vendredi prochain, dans les bureaux des services de l'Éducation nationale nîmois. En attendant, ils se mobilisent et entraînent les habitants avec eux. Ce lundi, les parents avaient déployé les banderoles, devant les deux sites scolaires de Branoux-les-Taillades, pour demander que soit abandonné le projet de fermeture de classe annoncé aux syndicats au début du mois de février.
"On avait 75 élèves à la rentrée, on en prévoit 77 ou 78 pour la rentrée prochaine", expose une mère, Laura Escalier. Au village, l'école est découpée entre deux sites : maternelle, CP et CE1 à Branoux, et du CE2 au CM2 aux Taillades, dans la bien-nommée rue des Écoles. "Si une classe ferme, on craint qu'une école ferme", poursuit la mère membre de l'association des parents d'élèves. Les parents estiment que les classes, de plusieurs niveaux, atteindront un effectif de 26 à 27 élèves, bien plus que les 21 à 22 annoncés par le DASEN (directeur académique des services de l'Éducation nationale) pour les écoles gardoises.
"Lors du conseil d'école, il y a quinze jours, on ne nous en avait pas informé, poursuit une autre mère, Priscilla Pantel. Depuis, la direction a transféré les nouveaux effectifs, qui sont en hausse. Parce que certains parents ne savaient pas encore où ils allaient inscrire leurs enfants, on doit aussi atendre les mutations de gendarmerie. On a aussi des HLM disponibles en ville, des F5 qui seront bientôt habités avec des enfants." Les parents pointent aussi des besoins en matière d'accompagnement de handicap ou des troubles dysfonctionnels. Qui seraient moins bien traités dans des classes plus chargées.
Les parents ont demandé un "conseil d'école extraordinaire pour parler des conséquences d'une telle décision". Il y a trois ans, une même menace avait déjà plané sur l'école, confirme le maire, Michel Vigne, présent dans la mobilisation avec le président des maires ruraux, Sylvain André, ou encore le maire de Lamelouze, Bruno Biondini. Une délégation - maire et parents - lsera reçue ce vendredi à Nîmes. En espérant peser sur les annonces du conseil départemental de l'Éducation nationale, qui aura lieu mardi prochain.
Une pétition contre la fermeture de la classe est à retrouver ici.
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