ÉDITORIAL Les messages de pseudo-lanceurs d'alerte

Nous avons déjà eu l'occasion de le dire ici même un matin, les haters ou haineux - pour éviter de tout angliciser - polluent Internet. Nous-même sur certains de nos articles qui sont partagés sur les réseaux sociaux, nous devons subir les assauts d'internautes enragés qui semble-t-il, ne lisent pas véritablement les articles. Pire ! Certains s'amusent à venir déverser leur animosité, leur intolérance, leur racisme. Nous les bannissons individuellement de nos réseaux. Certains journaux choisissent eux la voie de la suppression de toute possibilité de commentaires. Ce n'est pas notre choix. Pour une minorité, nous n'allons pas empêcher le plus grand nombre de s'exprimer. D'autant que certaines critiques objectives méritent d'être lues et prises en compte. Une autre pratique est courante comme les courriers postaux anonymes qui dénoncent tel homme ou femme politique ou tel commerçant. Ou des courriers réguliers à la rédaction pour dénoncer tout et n'importe qui. Dernier exemple en date, le fameux Roland Veuillet, gilet jaune et militant politique qui n'hésite pas à son temps perdu (ou pas) à prendre la plume pour attaquer tout ce qui fait loi en France. Un coup le procureur de la République, la justice française ou plus récemment la police de Nîmes. Cette fin de semaine, nous avons reçu une missive concernant un soit disant drapeau américain des Sudistes confédérés installé dans les locaux du commissariat de Nîmes. Alors forcément, on ne va pas se permettre de dire que tout ce que le Nîmois exprime est complètement délirant. Mais y a quelque chose de dérangeant à apporter du crédit à celui qui considère que la corruption serait partout. Et qui dénonce ceux qui ne sont pas d'accord avec lui. À ses yeux, ils ont forcément tort. Et que dire quand les écrits de Veuillet sont dénués de toute preuve à part sa parole et sa foi. Notre métier, qui n'empêche pas la critique, doit absolument s'imposer quelques règles élémentaires dont la première consiste à pouvoir vérifier ses sources et à les recouper. Par ailleurs, un journal - et a fortiori ses journalistes - n'a pas vocation à se faire complice ou à relayer systématiquement les messages de pseudo-lanceurs d'alerte autoproclamés. Nous ne sommes pas les porte-voix de tout un chacun. Pour dénoncer il faut des preuves. Solides. Notre police, notre justice, notre presse, notre République méritent mieux. Encore davantage en ces temps si incertains, si troublés où tout le monde peut se retrouver jeté en pâture à la vindicte populaire sur la foi de ragots, de contrevérités, d'allégations fallacieuses ou diffamatoires.
Abdel Samari
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