ÉDITORIAL Taxe foncière 2024 : Sommières et l'argent magique
Reste à savoir comment les propriétaires de la commune médiévale gardoise vont avaler cette pilule sacrément salée ?
Promesse de campagne du candidat Macron en 2017, la suppression de la taxe d'habitation pour tous les Français est une réalité aujourd'hui. Mais ce coup de pouce de pouvoir d'achat pour tous les locataires d'une résidence principale est devenu le cauchemar des propriétaires. En effet, ce geste de 18 milliards d'euros en faveur des ménages, compensé à l'euro près selon l'État pour les collectivités locales qui, jusque-là, bénéficiaient des fruits de cette taxe, n'est pas sans douleur. Les contribuables qui avaient rempli un peu rapidement leur poche de gauche vont en avoir pour leur argent de la poche de droite. La DGFIP signale que pour l'année 2023, 33 millions de contribuables ont réglé 50,8 Md€. Ce montant a progressé de 9,7 % entre 2022 et 2023, une hausse, relativement homogène sur tout le territoire, qui provient pour l’essentiel de la revalorisation des valeurs locatives, mais aussi de la hausse des taux d'imposition décidée par les communes et les intercommunalités. Et en 2024 ? Mauvaise nouvelle ! Les premiers avis de taxe foncière qui arrivent dans les boîtes aux lettres montrent une nouvelle progression moyenne de 3,9 % liée à l'inflation. Moins que l'année précédente certes, mais la hausse ces dernières décennies était déjà incroyablement forte. Dans le Gard, les principales villes s'alignent sur l'inflation. Saint-Gilles non. La hausse est de seulement 2 %. À l'inverse de Sommières dont l'accroissement explose en 2024 de plus de 45 % pour atteindre 74,5 % d'imposition cumulée ville et communauté de communes. Un record national d'ailleurs. Reste à savoir comment les propriétaires de la commune médiévale gardoise vont avaler cette pilule sacrément salée ? On peut reconnaître que ces derniers n'ont pas été pris à défaut par Pierre Martinez, maire de Sommières depuis 2020 et président du Pays de Sommières. Il a organisé des réunions publiques en début d'année pour annoncer la douloureuse. Selon lui, elle serait exclusivement liée aux finances catastrophiques de la commune après des investissements antérieurs, notamment la construction du lycée et la rénovation de l'espace Lawrence-Durell. L'exemple parfait qui vient contredire les plus grands magiciens de la politique. La réalité dépasse toujours la fiction de l'argent magique. À un moment donné, il y a bien des gens qui paient...
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