EN IMAGES À la découverte de Dublin, la nouvelle destination de l’aéroport de Nîmes

Désormais, Dublin n’est plus qu’à 2h10 de Nîmes, via la nouvelle ligne ouverte par Ryanair cette semaine. L’occasion de partir à la découverte de la capitale de l’Irlande.
Évidemment, il y a les pubs et la Guinness. Mais il y a bien plus que ça, à commencer par les enfilades de maisons georgiennes du XVIIIe siècle, des maisons cossues, de la bourgeoisie locale, avec leurs sous-sols à l’entrée et surtout leurs façades de briques rouges. Si elles font peu ou prou la même hauteur, de toute façon la loi irlandaise interdit de bâtir des gratte-ciel, pas une n’est identique.
Régulièrement, des parcs les séparent. S’ils sont désormais publics, et par définition ouverts à tous, avant il s’agissait des jardins privatifs desdites maisons georgiennes, dont chaque propriétaire avait la clé. Le St Stephen’s green en est un exemple, et sa quiétude d’aujourd’hui, seulement troublée le week-end par les mariages et la semaine par les mouettes, contraste avec son histoire.
Car visiter l’Irlande, c’est obligatoirement se pencher sur l’histoire violente et tourmentée de cette île, et de son parfois encombrant voisin britannique. Ainsi, le St Stephen’s green a été un haut lieu du soulèvement de 1916, lorsque les Irlandais, revendiquant une autonomie législative, ont vu leurs manifestations réprimées dans le sang par les Anglais. Ici, les révolutionnaires se faisaient tirer dessus par les soldats Anglais depuis les fenêtres du Shelbourne hotel voisin. Du reste, c’est dans cet hôtel que le brouillon de la constitution irlandaise sera rédigé.
L’histoire irlandaise s’écrira encore dans le sang les années qui suivront, de janvier 1919 à décembre 1921, lorsque l’Irlande sort du Royaume-Uni et fait partition avec son voisin du nord, puis plus récemment avec les « Troubles » entre catholiques et protestants jusqu’en 1998. On trouve, dans cette longue histoire, la trace de huguenots français, qui ont même leur propre petit cimetière en plein Dublin.
Non loin se trouve le parlement, Leinster house, et la National Gallery, un musée de peinture dernier cri abritant du Picasso, du Renoir ou encore du Monet, et une exposition Giacometti du 9 avril au 4 septembre. Et c’est bon à savoir, ce musée public est, comme tous les autres musées publics du pays, entièrement gratuit. Des troncs sont cependant disposés un peu partout dans le musée pour laisser une obole.
Voilà pour quelques points d’intérêts permettant de commencer la découverte de la capitale irlandaise désormais reliée à Nîmes les mardis et les samedis. Enfin, côté pratique, sachez qu’on y paye en euro et on y va sans visa, l’Irlande faisant partie de l’Union européenne. Pensez simplement à prendre un adaptateur pour prises britanniques, ça peut servir !
Thierry ALLARD
Actualités
Voir Plus
Alès-Cévennes
DIRECT VIDÉO Le Club Objectif Gard, la spéciale Semaine Cévenole à Alès

Actualités
NÎMES OLYMPIQUE Suivez le match Cholet - Nîmes Olympique en direct audio sur Facebook !

Actualités
LA MINUTE SPORT L'actualité sportive de ce vendredi 29 septembre 2023

Actualités
NÎMES Le Ciné-concert de Taylor Swift, une projection exceptionnelle au Kinépolis

Actualités
NÎMES Martin Lamotte et Christophe Barratier invités du Festival du Film Espagnol

Actualités
NÎMES Naissances, décès : l’état civil du jour

Actualités
NÎMES Stationnement payant en centre-ville : le périmètre s'élargit

Politique
ÉDITORIAL Bref, j’ai pris une photo à Pissevin !

Actualités
FAIT DU SOIR VIDÉO Le réalisateur Alexandre Arcady : "Par moment en voyant les décors, j'ai craqué"

Actualités
NÎMES Journée de mobilisation au Mas de Mingue pour la transition écologique

Actualités
GARD Découvrez les activités et sorties incontournables à ne pas manquer ce week-end !

Actualités
GARD/VAUCLUSE Des journalistes internationaux quatre jours à vélo dans le territoire

Sports Gard
DIRECT VIDÉO Le Club Sports avec Hakim Malek, coach de l'OAC et l'athlète Wided Atatou

Economie