Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 15.02.2016 - abdel-samari - 2 min  - vu 377 fois

EXCLUSIF Marché public douteux : Le maire de Rodilhan devant le tribunal correctionnel de Nîmes

Selon nos informations, une plainte a été déposée en 2012 à l'encontre du maire de Rodilhan, Serge Reder à la suite d'un marché public en 2011 qui concernait la réfection d'un terrain de foot sur la commune. Après une enquête préliminaire de plusieurs années, rebondissement ce mois de janvier 2016 avec une citation à comparaitre devant le tribunal correctionnel de Nîmes le 02 juin prochain pour des faits de favoritisme et complicité notamment.

L'affaire remonte à 2011. La commune gardoise lance un appel d'offre de marché public pour la rénovation de son stade de foot. Le samedi 30 novembre 2013, le maire est tout fier d'inaugurer ce nouveau stade.  Coût global des travaux : 1,3 M d'€, dont 665 000 à la charge de la commune. Pour le reste, Nîmes Métropole a financé à hauteur de 225 000, la Région 100 000, le Centre national du sport 100 000. Avec sa réserve parlementaire, Yvan Lachaud a débloqué 25 000. Le conseil départemental 55 000, la fédération française de football, 10 000€.

Mais entre temps, en 2012, une plainte est déposée contre le maire de la commune, Serge Reder et l'un des conseillers municipaux de l'époque. En cause, des irrégularités dans la passation du marché et le choix de la Sté Méditerranée Environnement située dans le département du Var. A ce stade et selon nos informations confirmées par le parquet de Nîmes "les faits sont suffisamment concordants pour qu'une citation à comparaitre devant le tribunal correctionnel soit lancée auprès du maire de Rodilhan et trois autres personnes* au début du mois de juin 2016".

Joint par nos soins, Serge Reder n'a pas souhaité faire de commentaires "sur un sujet trop sensible" même s'il concède "n'avoir rien à se reprocher". Par ailleurs, le gérant de la Sté Méditerranée Environnement n'a pas répondu à ce stade à nos sollicitations, étant en vacances actuellement.

*Toute personne est présumée innocente en l'absence de condamnation.

Abdel Samari

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