FAIT DU JOUR Alès Agglomération lance son conseil de l'enseignement secondaire et supérieur
Le président d'Alès Agglomération a rencontré au HUP divers acteurs économiques, institutionnels et éducatifs pour plancher sur un plan d'action à destination de l'enseignement secondaire et supérieur.
C'est au sein du HUP d'Alès qu'une grande réunion de travail sur l'enseignement secondaire et supérieur a été lancée par Christophe Rivenq. Le président d'Alès Agglomération a réuni les représentants des lycées, des organismes de formations, l'IMT Mines Alès, l'Université et l'IUT de Nîmes, sans oublier les représentants institutionnels : le recteur délégué à l'Enseignement Supérieur Khaled Bouabdallah, le DASEN Christophe Mauny, la Région, l'Etat, Alès Myriapolis et tous les services de l'intercommunalité.
Voulant surfer sur la dynamique d'Alès Agglomération, "la deuxième ville de plus de 10000 habitants la plus dynamique de France", Christophe Rivenq souhaite agrandir la capacité d'accueil des futurs étudiants, en collaboration avec tous les acteurs économiques, institutionnels et éducatifs. Ainsi, l'objectif est de passer de 2000 jeunes à 2500 en l'espace de cinq ans. "Je souhaite l'égalité des chances dans la formation, même pour ceux qui sont dans les petits villages", annonce Christophe Rivenq.
Toulouse et Montpellier globalisent 80% des étudiants, les 20% restants sont répartis dans 18 Villes Universitaires d'Equilibre d'Occitanie, dont Nîmes et Alès. Aujourd'hui, le territoire rayonne particulièrement grâce à la réputation de l'IMT Mines Alès, meilleure école d'ingénieur d'Occitanie et 14e en France d'après le classement "L'Etudiant". Son impact est tel qu'il représente la quasi-moitié des étudiants post-bac de l'agglomération.
Garder ses jeunes
La problématique actuelle pour Alès Agglomération n'est pas seulement l'exode de ses jeunes bacheliers, c'est aussi l'arrêt des études après avoir obtenu le diplôme : "Environ 1000 jeunes ont le Bac sur Alès chaque année, mais seulement la moitié décide de continuer après", se désole le président d'Alès Agglomération. Avec 14 étudiants par millier d'habitants, l'offre de formation en enseignement supérieur reste tout de même étoffé, avec 68 parcours de formation, 221 places offertes et 45 parcours accessibles via l'alternance.
Malgré cela, les ambitions de Christophe Rivenq restent les mêmes, il veut accroître tout cela pour que les jeunes se forment ici et entament des poursuites d'études localement. Si le taux de chômage se situerait aux alentours des 12%, plus de 4000 emplois ont été créés sur le territoire d'Alès Agglomération sur les six dernières années, des chiffres encourageants qui font de l'intercommunalité, la seule en Occitanie à bénéficier de ce rebond industriel.
"De plus en plus de jeunes veulent rester", affirme le Président. Pour les inciter à le faire, il a annoncé deux mesures majeures. Déjà, la candidature d'Alès dans le Service Express Régional (le RER régional), où Montpellier a avancé ces pions début avril. Aussi, le Riche Hôtel, libre depuis le départ du couple Rath, sera transformé pour accueillir des logements étudiants.
Les acteurs mobilisés et soudés
Emile Soumbo, sous-préfet d'Alès, est un des premiers à prendre la parole : "Jérôme Bonet est très attentif à ce qu'il se passe sur Alès. Il me demande comment réussir à faire connecter au mieux les différents acteurs", explique-t-il. Jalil Benabdillah, élu à l'économie, l'emploi, l'innovation et la réindustrialisation à la Région, est tout aussi enthousiaste et affirme que Carole Delga et ses représentants sont favorables à ce travail commun.
Benoît Roig, président de l'Université de Nîmes, a lui aussi montré de l'envie : "ll n'y a aucun soucis pour créer de nouvelles formations si nous le pouvons, avec notamment des antennes sur le secteur dans divers domaines", affirme-t-il. Une interrogation survient, celle de la place des élèves de baccalauréat professionnel. Environ 17% des étudiants de première année à la Fac de Nîmes sont issus de cette voie. "Ils arrivent à s'en sortir avec beaucoup de "si" et d'accompagnement", précise Benoît Roig.
Récemment, l'Université de Nîmes a prouvé qu'elle pouvait proposer des formations professionnalisantes, comme le DU Secrétaire de Mairie, qui rentrera dans sa troisième année dans quelques mois. Que cette dernière puisse construire des cursus très adaptées pour répondre à un besoin imminent est donc une option très crédible. Hugues Esbalin, directeur du lycée Lassalle, a lui-aussi son avis : "Il faut faire attention à ne pas opposer le monde professionnel et général". La difficulté de son établissement est qu'il ne peut proposer que de courtes formations. Nul doute que dans les semaines à venir, de nouveaux échanges approfondis permettront aux acteurs d'y voir plus clair.
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