GARD Carte scolaire : au primaire, de nombreux comptages prévus en septembre pour ajuster la rentrée

Alors que de nombreuses écoles sont partiellement fermées aujourd'hui, l'administration ajuste la rentrée 2025
- Archive François DesmeuresUne ultime réunion de fin d'année avait lieu, ce mardi après-midi, pour ajuster la carte scolaire de la rentrée. Pour le primaire, les syndicats ont réclamé deux ouvertures ainsi que deux réouvertures, par rapport à des classes qui doivent fermer depuis la dernière réunion de mars, en lien avec la hausse d'effectifs enregistrée depuis. Mais surtout, les inspecteurs seront mis à contribution, à la rentrée, pour effectuer un nouveau comptage et décider définitivement de sept fermetures et vingt ouvertures, toujours en balance.
Entre une démographie scolaire en baisse, un apport d'élèves de dernière minute et des déplacements de population plus nombreux qu'auparavant dans le département, la carte scolaire de la rentrée 2025 est encore partiellement en suspens. En mars dernier, il était question de 47 fermetures et 14 ouvertures de classe pour la rentrée 2025 (relire ici pour février, et relire ici pour mars). Pour l'instant, le chiffre se maintient, mais il sera sans doute bousculé en septembre
Si les parents d'élèves de Boisset-et-Gaujac et Aramon avaient manifesté devant les grilles de la préfecture, en mars dernier, ils n'ont pas obtenu gain de cause. Sollicitée par le syndicat FO, l'administration a fait savoir qu'elle n'a pas les mêmes chiffres d'inscription que les communes et préfère attendre la rentrée pour un décompte plus précis.
Et ces deux écoles ne sont pas isolées car les effectifs, dans plusieurs communes, ont montré une évolution rapide depuis les conseils départementaux de l'Éducation nationale de l'hiver. Première conséquence, le syndicat FSU-SNUipp a demandé la "réouverture", par rapport aux décisions de février et mars, d'une classe de la maternelle Claire-Lacombe, à Alès. Ainsi que d'une classe de primaire aux Mages. Le syndicat estime, si la fermeture est maintenue, que l'effectif atteindra 29 à 30 élèves à Alès, et plus de 27 aux Mages.
Comité social d'administration le 2 septembre, pour les ultimes corrections
Ces deux classes ne sont, donc, pas les seules où la question se posera à la rentrée. En l'absence du DASEN (directeur académique des services de l'Éducation nationale), les services de ce qu'on appelait l'Inspection académique ont convenu, lors de la réunion, qu'un comptage serait nécessaire pour décider définitvement de sept fermetures envisagées et de vingt ouvertures. Un chiffre important, alors même que les ajustements de rentrée se font habituellement avec une marge bien plus restreinte. Les services de l'Éducation nationale se sont engagés à tenir un CSA (comité social d'administration) dès le 2 septembre, après les comptages du jour de la rentrée. Même si les syndicats craignent que, dans certains écoles, et notamment celles qui concentrent une population dont les parents sont d'origine étrangère, tous les élèves ne seront pas de retour au 1er septembre, laissant redouter un comptage biaisé.
Enfin, le FSU-SNUipp et l'UNSA ont réclamé l'ouverture de deux classes, qui n'avaient pas été envisagées juqu'ici : à la maternelle Paul-Langevin, à Nîmes, pour la FSU ; et à l'élémentaire Peyrouse, de Marguerittes, pour l'UNSA. La FSU a également réclamé la création de CLIS (classe pour l'inclusion scolaire) dans deux écoles. Les syndicats ont aussi pris acte de l'accord de tous les partenaires (enseignants, communes, secteur médico-social) pour le déplacement provisoire de l'unité d'enseignement maternelle autisme (UEMA) de Boisset-et-Gaujac à Ribaute-les-Tavernes, en raison de travaux à la maternelle de Boisset.