GARD Décès de Robert Badinter : les réactions des personnalités locales
Il est principalement connu pour son combat contre la peine de la mort dont il a soutenu l'abolition devant le Parlement en 1981.
La nuit dernière Robert Badinter s'est éteint à l'âge de 95 ans. Cet avocat de formation est ensuite devenu homme politique. Outre son combat pour abolir la peine de mort, il a été ministre de la Justice sous François Mitterand, président du Conseil constitutionnel et sénateur. Plusieurs personnalités politiques locales lui rendent hommage :
Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes :
C’est avec émotion que je viens d’apprendre le décès de Robert Badinter. J'ai eu le plaisir de le côtoyer et de le connaître au Sénat car nous étions membres de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées. Avocat, homme politique, et surtout fervent défenseur des droits de l'Homme, son héritage laissera une empreinte indélébile dans l'histoire de la France, et de la Ve République. Son nom restera à jamais associé à l'abolition de la peine de mort en France, une cause à laquelle il a consacré une énergie et une détermination sans faille. En 1981, en tant que Garde des Sceaux, il a porté cette réforme historique à travers le Parlement, marquant ainsi un tournant majeur dans l'histoire de la justice française. Il a toujours incarné la voix de la conscience et de la raison. Robert Badinter laisse derrière lui un héritage précieux, un appel à la vigilance et à la défense permanente des droits fondamentaux de chacun.
Christophe Rivenq, président Alès Agglo :
J’apprends avec tristesse la disparition de Robert Badinter, entre autres ancien Garde des Sceaux et président du Conseil constitutionnel, éminent homme de loi, d'intégrité et de courage. Son combat pour l'abolition de la peine de mort en 1981 demeurera inscrit dans l'Histoire de notre nation. Il nous lègue un patrimoine d'humanité et de justice. Mes pensées vont à sa famille et ses proches.
Denis Bouad, sénateur du Gard :
Robert Badinter fait partie des personnalités politiques qui laisseront une trace et un héritage à notre pays avec l’abolition de la peine de mort. Au-delà de cette œuvre majeure, son exigence intellectuelle, sa détermination dans La Défense de ses convictions, son humanité et sa passion nous font aimer la politique. Qu’il nous serve de guide et d’exemple.
Carole Delga, présidente de la Région Occitanie :
Rares sont les hommes qui ont incarné comme lui la sagesse du juste et la passion ardente de l’avocat des Droits humains. Ses plaidoiries irradiaient les prétoires, ses plaidoyers résonnaient dans le monde entier. Sa vision universaliste de la Justice illuminait les assemblées comme les amphithéâtres des facultés. Il lègue à la République une œuvre immense. Celle du garde des Sceaux qui a aboli la peine de mort en France. Celle du Sage de nos institutions veillant sur nos libertés. Celle de l'auteur de théâtre, racontant la déportation des juifs et la Libération des camps, avec sans doute le souvenir qu’à 19 ans, il hésita entre les études de droit et sa tentation pour la scène : « Un comédien peut jouer le rôle d’un avocat, pas l’inverse ». Ministre de la Justice, Robert Badinter a également porté la dépénalisation de l’homosexualité, les régimes d’indemnisation des victimes d’accidents de la route, ou encore les droits à préserver un lien familial, un accès à l’information et à la formation pour les détenus. Militant d’une gauche profondément républicaine, attaché à la transmission de l’Histoire et de la Mémoire, il répondait avec enthousiasme aux sollicitations des lycéens, des étudiants, des associations d’éducation populaire pour les emmener dans ses combats. Pour plusieurs générations de militants politiques, il a été un immense guide de notre engagement. Robert Badinter, c’est la France des Lumières qui étend sa clarté jusqu’au XXIè siècle. La flamme s’éteint, pas la Lumière. À son épouse Elisabeth, à ses trois enfants et à ses proches, j'adresse mes condoléances émues.
Jean-Yves Chapelet, maire de Bagnols :
Robert Badinter nous a quittés. L’histoire retiendra son engagement indéfectible pour les droits de l’homme, la lutte contre la peine de mort et la dépénalisation de l’homosexualité. Il est des Lumières qui ne s’éteignent jamais, quand elles persistent et signent, plus fortes que les épines. Merci, Monsieur Badinter, pour votre contribution inestimable à la justice et à la liberté.
Jean-Paul Boré, ancien élu à la ville de Nîmes :
Il avait fait entrer la France dans la civilisation avec le combat victorieux pour l’abolition de la peine de mort, qui n’a aucun effet dissuasif comme il l’expliquait avec tant de talent. Il n’a cessé de combattre avec la même vigueur l’antisémitisme, le racisme, l’homophobie et la xénophobie. Nous avons pour devoir d’être dignes de vos combats. Merci Monsieur Robert Badinter.
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