C’est une affaire qui dure depuis plus d’un an qui vient de connaître son épilogue aujourd’hui.

En décembre 2014, Mourad Abadli, alors agent administratif à la direction du SDIS, engagé politiquement à gauche, dépose plainte contre une collègue de travail pour des insultes répétées à caractère raciste.

« Aucune intention raciste même si ses propos ont pu déraper »

D’après nos informations, un accord de médiation du pôle anti-discrimination de la cour d’appel de Nîmes a été signé aujourd’hui entre les deux parties. Dans le document, que nous avons pu consulter, Mme C. « accepte de présenter ses excuses à Monsieur Abadli et exprime ses regrets devant l’ampleur de cette situation qui a beaucoup meurtri Monsieur Abadli. »

Elle poursuit en affirmant qu’a « aucun moment dit-elle elle n’a souhaité faire autant de mal à Monsieur Abadli, les conflits qu’ils vivaient tous les deux étaient à ses yeux des conflits purement professionnels et que ses agissements étaient, dit-elle, sans aucune intention raciste même si ses propos ont pu déraper. »

Par ailleurs, « Mme C. accepte de verser, en réparation, un chèque de cinquante euros à l’Orphelinat des sapeurs pompiers », seule compensation demandée par Mourad Abadli.

L’accord précise que « Monsieur Abadli confirme avoir trouvé dans la présente médiation la réponse à sa souffrance. » Il a néanmoins quitté le SDIS du Gard suite à cette affaire, et travaille depuis début janvier dans un lycée montpelliérain.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com