Publié il y a 2 h - Mise à jour le 27.08.2025 - R.F. - 3 min  - vu 375 fois

GARD Le calendrier des élections municipales a été dévoilé

Les élections municipales auront lieu le 15 et 22 mars 2026. 

- D.R.

Le gouvernement a fixé les dates des prochaines élections municipales aux 15 et 22 mars 2026. Dans le Gard, les regards se tournent déjà vers Nîmes, où à minima cinq candidats de poids s’affronteront pour succéder à Jean-Paul Fournier, et vers Alès, où Christophe Rivenq devra faire face à une gauche revancharde. Dans les autres communes, le nouveau mode de scrutin promet aussi de bousculer les habitudes.  

Le gouvernement a officialisé les dates des prochaines élections municipales : les dimanches 15 mars et 22 mars 2026 seront les deux tours du scrutin. Cette annonce permet à l’ensemble des acteurs locaux de s’organiser et de lancer leurs stratégies, notamment dans un contexte où les modes de scrutin évoluent. La porte-parole du gouvernement Sophie Primas, a annoncé ces dates, lors d’une conférence de presse ce mercredi 27 août. Par ailleurs, le mandat des futurs maires ne sera pas étendu à sept ans, il restera comme il est à l’heure actuelle, de six ans.

À Nîmes : un paysage politique bousculé et cinq candidats majeurs

Julien Plantier, Valérie Rouverand, Vincent Bouget
Julien Plantier, Valérie Rouverand, Vincent Bouget • (Photo :droits réservés/Objectif Gard)

Dans le Gard, c’est à Nîmes que la recomposition politique est la plus spectaculaire. Le maire LR Jean-Paul Fournier, en place depuis 2001, ne briguera pas un nouveau mandat, ouvrant la voie à une campagne particulièrement ouverte.

Six candidatures structurent la course :

  1. Valérie Rouverand (Renaissance), la première à se déclarer en janvier 2025.
  2. Julien Plantier, ancien premier adjoint ayant formé son groupe « Nîmes Avenir » (exclu de la majorité).
  3. Franck Proust (LR), président de la communauté d’agglomération, également candidat.
  4. Vincent Bouget, tête de liste unissant une large gauche (PCF, PS, écologistes, LFI, etc.), venu de la démarche citoyenne Nîmes en Commun.
  5. Raphaëlle Dorlhac de Borne (Parti Radical / PRV), soutenue par Dominique Faure.
  6. Sans oublier le RN avec une tête de liste pas encore annoncé, mais Yoann Gillet a déclaré il y a deux jours à Objectif Gard, " Tout le monde le sait aujourd'hui : ce sera soit le Parti communiste, soit le RN. En tant que Nîmois et amoureux de ma ville, mon implication sera totale dans cette élection."

Ces six candidatures confirme l’importance de la ville dans l’équilibre politique départemental, avec un duel à forte tension entre la droite classique, la révolution interne (Plantier), l'extrême droite,  la gauche unifiée et les forces centristes.

Julien Plantier et Franck Proust
Julien Plantier et Franck Proust

À Alès : la droite lâche du terrain, la gauche se prépare

À Alès aussi, une page politique se tourne. Le maire LR Max Roustan (en fonction depuis 1995) ne se représentera pas, passant le relais à son premier adjoint Christophe Rivenq dès le 15 mars. Rivenq incarne la continuité face à des adversaires déterminés.

Christophe Rivenq
L'actuel maire d'Alès va vivre ses premières élections en tant que candidat officiel.  • D.R.

  • Paul Planque, élu d’opposition, affiche une attaque frontale : « infligeons à Christophe Rivenq un cinglant 3 à 0 », souligne-t-il dans sa déclaration de candidature.
  • Marc Infantes, président de l’association AGIR pour Alès et son Agglomération, s'est déclaré officiellement candidat à la mairie d'Alès le 5 août dernier. 
  • Du côté du RN, aucun candidat ne s'est officiellement déclaré comme candidat pour représenter le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella, mais cela ne devrait pas tarder dans les semaines à venir. 

La gauche, en quête d’une revanche dans un ancien bastion communiste (jusqu'en 1989), voit là une opportunité historique de repasser devant la droite après des décennies de domination LR.

MARC INFANTES
Marc Infantès est le président de l'association "Agir pour Alès et son Agglomération" • Droits réservés

Et ailleurs dans le Gard : vers une parité plus forte

Au-delà des deux villes phares, l’ensemble des communes françaises (et donc gardoises) adoptera en 2026 un mode de scrutin paritaire, uniforme quel que soit le nombre d’habitants. Ce changement renforce la parité (alternance femme/homme sur les listes), impose le dépôt de listes complètes (plus de panachage ni modification), et favorise la cohésion des équipes – y compris dans les petites communes.
Dans un département comportant beaucoup de petites communes, ce nouveau cadre électoral pourrait redistribuer les cartes locales.

R.F.

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