Objectif Gard : Racontez-moi un petit peu, qu'est-ce que ça vous fait de jouer dans des arènes ? Est-ce que c'est un peu plus particulier pour vous ?

Michael Jones : L'avantage des arènes, c'est qu'il n'y a pas de problème acoustique. On arrive, on joue et en général, ça se passe bien. La seule question que je me pose c'est : à Palavas, est-ce que les gens qui viennent savent qu'il va y avoir un spectacle puisqu'ils arrivent à la fin du week-end ? Mais le cocktail est réuni pour qu'on passe une très bonne soirée. C'est la réunion de tous les artistes sur trois générations différentes pour un public de quatre générations. C'est parfait ! Et il reste encore des places.

Qu'est-ce qui vous a plu dans ce beau projet ?

Ce qui m'a plu, c'est le fait de faire des chansons de Jean-Jacques Goldman, mais avec de jeunes artistes qui gardent leur identité. C'est-à-dire que personne ne fait des chansons comme a fait Jean-Jacques. On les fait autrement, par contre, en gardant l'état d'esprit d'origine. C'est-à-dire qu'on ne perd pas l'idée de base mais on la transforme autrement. Le but du chant, c'est ça, que les gens retrouvent l'ambiance d'avant et avec des façons différentes de faire des chansons. Ça, on a vraiment réussi parce que ça marche. Tous les gens qui nous contactent après le spectacle nous disent la même chose.

Quel bilan vous tirez des tournées d'Héritage Goldman ?

C'est la troisième année qu'on fait cette tournée. La seule chose qui est difficile à gérer, c'est les déplacements, parce qu'on a souvent de gros déplacements. Mais en dehors de ça, rien de compliqué, on arrive dans les salles où les gens ont acheté leur place et on sait qu'ils ont envie de faire la fête avec nous. J'arrêterai à la fin de l'année avec Héritage Goldman, le spectacle continuera sans moi et il continuera très bien parce qu'ils n'ont plus besoin de moi maintenant. Je ferai une dernière tournée qui s'appellera "Je passe mon tour".

Ce sera un peu un jubilé de votre carrière en quelque sorte ?

Ça sera un petit peu toute ma vie musicale où je vais chanter toutes les chansons que j'ai fait ou qui m'ont influencé pendant ma carrière.

Qu'est-ce que vous diriez à ceux qui vont lire cette interview, pour les inciter à venir vous voir ?

On va venir pour faire la fête, avec les gens qui viennent. Ne vous inquiétez pas, vous passerez un très bon moment avec nous !